La nouvelle éco : Charpentier Marine Morbihan, le chantier naval spécialiste de la fabrication de mâts en bois
Charpentier Marine Morbihan est né en 2010. Samuel Zambaldi a créé un chantier naval spécialisé dans la restauration de bateaux de travail, de plaisance et de servitude. Le bois est au cœur de l'activité de l'entreprise qui a fait l'acquisition d'un tour pour fabriquer des mâts, unique en Europe.
"Le mât en bois représente 50 % de notre activité", précise Samuel Zambaldi, le dirigeant de Charpentier Marine Morbihan. Le reste, pour un quart, c'est la restauration de coques, d'intérieurs ou de ponts de bateaux de tous âges, de toutes les époques et de tout style. Le dernier quart représente une diversification vers le bâtiment ou les aménagements extérieurs.
"Nous fabriquons des poutres, des poteaux, des rambardes... en bois bien évidemment !". Voilà, en résumé, l'activité du chantier naval Charpentier Marine Morbihan, né en 2010 et installé dans la zone artisanale de Kerran, entre Saint Philibert et Locmariaquer.
Pour Samuel Zambaldi et les quatre salariés du chantier, le travail effectué s'apparente à de l'art : "Nous sommes comme les artistes, spécialistes de la restauration de tableaux. La restauration effectuée sur les bateaux doit être la copie conforme à l'original. C'est un travail de passion, de précision et de qualité".
Et la fabrication de mâts, jusqu'à 30 mètres de long et 60 centimètres de diamètre, s'apparente aussi à un travail d'orfèvre. "C'est tout un processus", explique Samuel Zambaldi. "Il y a d'abord la conception avec l'utilisation d'un logiciel spécial de calcul de structures. Ensuite il y a l'assemblage du bois, la partie lamellé collé et ensuite le passage dans la machine qui nous permet de faire des mats ronds, carrés ou ovoïdes. Nous gagnons en précision et en rapidité".
Comme par exemple avec le futur mât du langoustier Tante Fine. Un bateau construit en 1960 et qui réside à Fécamp. Son mat de 18 mètres sera fabriqué en une journée contre quatre semaines auparavant. "C'est à dire qu'avant on travaillait un peu comme les romains !", plaisante Samuel Zambaldi.