La nouvelle éco : la vente en vrac se développe notamment pour les produits bio
La vente en vrac est en train de devenir une tendance commerciale lourde notamment dans l'alimentaire. Des entreprises se lancent dans ce domaine dans l'Yonne comme la start-up Webulk.
Une start-up installée à Bazarnes (Yonne) depuis le début de l'année travaille sur le marché de la vente en vrac. Webulk sert d'intermédiaire pour approvisionner les commerces indépendants en produits bio vendus sans emballage. Elle emploie cinq salariés. Son directeur est Régis Cao.
La vente en vrac est-elle en train de devenir une tendance commerciale lourde dans l'alimentaire ou bien est ce que c'est encore marginal ?
C'est une tendance émergente si l'on se base sur les derniers chiffres. Fin 2019 nous avions 385 magasins sur le territoire français dédiés à la vente en vrac. Et aujourd'hui, on en compte un peu plus de cinq cents. Donc il y a un vrai besoin de consommer plus responsable.
Quels sont les produits qui se vendent le mieux ?
On retrouve des produits somme toute assez classique, comme des amandes, du riz, des pâtes mais aussi des produits alimentaires liquides comme de l'huile d'olive. Les cosmétiques comme les savons ou dentifrices solides font partis des produits très recherchés également.
Est-ce qu'il y a des producteurs de l'Yonne qui passent par vous et vendent aussi en vrac ?
Nous avons beaucoup de producteurs nationaux mais certains producteurs locaux font appel à nous. Comme les ateliers Sarrazin basés à Montbard qui font des biscuits à base de sarrasin. Druydes en Cote d'Or fabrique des cosmétiques solides ou encore Maurice Hu à Véron qui fabrique des confiseries notamment du nougat et des arachides sucrées par exemple. Sinon, ces produits viennent du marché français et de l'étranger. Dans la mesure du possible nous allons les chercher sur le territoire français mais certains produits sont difficiles à trouver en France. Dans ce cas précis, nous essayons de trouver la bonne filière pour que l'impact environnemental soit le plus limité possible. Prenons l'exemple du riz noir. Nous n'avons pas d'autre choix de le faire venir de Camargue pour un riz de qualité. Donc effectivement, nous privilégions des produits ultra locaux et nous les complétons dans d'autres gammes.