La nouvelle éco : les façades de cuisine d'Acta mobilier s'exportent bien
Une nouvelle entreprise icaunaise récompensée pour ses innovations. Acta Mobilier à Monéteau fabrique des façades de cuisine et fait de l'agencement de magasins de luxe.
Bonne nouvelle pour Acta Mobilier à Monéteau. L'entreprise fabrique des façades de cuisine et fait de l'agencement. Elle fait partie des Lauréats de Territoire d'industrie. Reconnue comme une entreprise innovante, elle vient d'obtenir une subvention de 150 000 euros de l’État et de la région. Grâce à cet argent, la société icaunaise de 140 salariés va pouvoir créer un nouvel atelier de fabrication encore plus technologique. Alain Genet est le patron d'Acta Mobilier.
Que va vous permettre cette subvention de l’État et de la région ?
Elle a facilité notre décision d'accélérer sur la création d'un nouvel atelier, un atelier qui va servir à fabriquer des façades de cuisine avec des textures. Notre service de recherche et développement a mis au point depuis des années les textures du béton ciré dans de nombreuses couleurs, une finition toute nouvelle qui s'appelle Austréa avec des reflets nacrés. L'année dernière, nous avons eu le premier prix à Cologne pour une finition qui s'appelle Oldmétal, une finition bronze un peu antique. Les caractéristiques de toutes ces finitions c'est qu'elles sont à la fois très technique et demandent un savoir-faire très spécifique.
Est-ce que vous avez repris votre rythme de production habituel après une année compliquée ?
Sur la partie agencement, nous travaillons beaucoup pour les marques de luxe comme Chanel, Dior, Guerlain. Et dans ce secteur, la clientèle étrangère (notamment les chinois et les américains) n'est pas repartie du tout. On est encore à moins de 50% de notre activité. En ce qui concerne l'activité des façades de cuisine où nous exportons 70% de notre production, nous sommes revenu à un niveau normal. Et on envisage même cette année une croissance.
Donc, vous êtes plutôt optimiste ?
Aujourd'hui, on essaye d'être le plus lucide possible. Déjà, dès le début du premier confinement on s'est dit qu'il fallait qu'on sorte de cette épreuve plus fort qu'on n'y était rentré. Donc on continue d'avancer et ce nouvel atelier va nous apporter de la flexibilité pour des produits destinés à plus de 95% à l'export.