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La Nouvelle Éco : quel bilan estival pour le secteur de l'hébergement touristique en Corse ?
Les touristes ont été moins nombreux en Corse cet été, ce qui se ressent sur les chiffres de fréquentation des hôtels, des gîtes et des campings.

"On est à 34% d'occupation en juillet et à 62% en août", d'après un premier bilan de Karina Goffi, la présidente de l'UMIH en Haute-Corse. Le syndicat représente 756 restaurants, hôtels et bars sur l'île.
"Une saison qui n'est qu'une demi-saison"
Du côté des Gîtes de France, ce n'est pas mieux. Dominique Chilotti, directrice des Gîtes de France pour la Corse, énumère les difficultés de l'été : "Juin a été catastrophique avec le problème de l'aérien. On a enchaîné sur le problème de locations de voitures, donc juillet il y a eu aussi beaucoup d'annulation. Août a été a peu près équivalent à l'année dernière. Et puis septembre également, avec la nouvelle difficulté d'avoir été en zone rouge et d'avoir perdu de la clientèle étrangère, surtout des Belges, qui sont notre première clientèle étrangère".
"On a eu un saison qui n'est qu'une demi-saison", explique la directrice des Gites de France en Corse, puisque le chiffre d'affaires a baissé d'un tiers. Conséquence : 150 des 900 adhérents du réseau ont décidé de cesser leur activité en 2021.
Une saison particulièrement compliquée pour les petits campings
"L'année sera particulièrement difficile pour les petits établissements", analyse Alain Venturi, président de la Fédération corse de l'hôtellerie de plein air. Les petits campings de l'intérieur de l'île, qui comptent en temps normal sur les visiteurs de passage, ont été très peu remplis. Il craint que certains établissements ne puissent pas faire face à un "mur de dettes" à l'avenir.
"Ceux qui on limité les dégâts ce sont qui étaient équipés de mobile home. Il y avait déjà eu des réservations durant le premier trimestre, avant le confinement, donc ils ne partaient pas de zéro", poursuit Alain Venturi.
"On a besoin (...) d'une exonération de toutes les charges"
"On n'a fait qu'un mois en 2020 (...) il faut s'attendre à des catastrophes", prédit Karina Goffi. "On a besoin d'oxygène. Le seul oxygène aujourd'hui que l'on peut donner à toutes les professions qui sont en difficulté, c'est une exonération totale des charges", affirme Karina Goffi.
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