La Nouvelle Eco : un nouveau restaurant à Seilhac
Récemment installé en Corrèze, un couple originaire de Perpignan vient de reprendre un restaurant à Seilhac. Crise sanitaire oblige, les gérants ont commencé par la vente à emporter. Un créneau qu'ils ont l'intention de continuer à exploiter à fond, même lorsque les clients pourront venir en salle.
C'est un dimanche soir, entre deux confinements, que s'est décidé le sort de La Casa, le restaurant que vient de lancer un couple récemment installé à Seilhac, en Corrèze. "On était chez mon beau-frère et on voulait commander des pizzas. Il m'a dit qu'on allait devoir faire 25 minutes de voiture pour en trouver" raconte Nicolas Saget, co-gérant de La Casa. Inconcevable pour ce pizzaïolo qui avait déjà tenu une pizzeria à Perpignan. Alors quand l'opportunité de reprendre un établissement s'est présentée, ils n'ont pas hésité avec sa compagne.
Pas d'ouverture de la terrasse, "on attendra le 9 juin pour accueillir les clients"
Début janvier l'affaire se concrétise, mais il y a pas mal de travaux à faire avant d'ouvrir l'établissement. Un chantier mené durant le troisième confinement, qui pour leur part est donc tombé à point nommé, puisqu'il était de toute façon impossible d'accueillir des clients. Le couple a finalement commencé à vendre des pizzas et des tacos à emporter à partir du 9 avril. "Les clients sont au rendez-vous et hyper enthousiastes, c'est un très bon début !" se réjouit Nicolas Saget.
Pour autant, il n'a pas voulu ouvrir sa terrasse dès le 19 mai, malgré le début de déconfinement. "On est trop tributaires de la météo. On a pris le parti d'attendre le 9 juin et la réouverture de la restauration en intérieur" explique le pizzaïolo. Un choix qui permettra aussi, il l'espère, de recruter une personne pour le service. Indispensable pour faire tourner le restaurant, car lui et sa femme ne pourront pas tout assurer à deux.
La vente à emporter comme pilier et bouée de sauvetage
Le couple compte aussi continuer la vente à emporter, car ses plats s'y prêtent parfaitement et que la demande est forte du côté des clients. C'est aussi l'assurance de pouvoir continuer à travailler, quelle que soit l'évolution de la situation sanitaire. Nicolas Saget l'a déjà expérimenté lors du premier confinement au printemps 2020, lorsqu'il était encore à Perpignan. Comme tout le monde, il aimerait toutefois que cette crise se termine pour de bon.