La nouvelle éco : une bonne année qui s'annonce pour les ventes de muguet
Le 1er mai arrive, et avec, sa vente traditionnelle de brins de muguet. A Dijon, Maude Zanaglio, fleuriste, est soulagée d'avoir pu s'organiser plus tôt que l'année dernière.
Maude Zanaglio, gérante du Pois de Senteur à Dijon, attend chaque année ce moment avec impatience : "C'est toujours une fête assez sympa et en plus, c'est pour distribuer du bonheur, c'est vraiment bien." Des ventes qui représentent 8% de son chiffre d'affaires.
"C'est 100% français" - Maude Zanaglio, gérante du Pois de Senteur, à Dijon
Et même s'il ne reste plus de producteurs de muguets dans la région, Maude Zanaglio tient à se fournir localement. Une petite partie de son muguet vient d'un horticulteur local. "Il est à peine à une heure de Dijon. Il ne fait qu'un tout petit peu de muguet, ce n'est pas sa production première", précise Maude, "mais on se fournit toujours vers lui parce que c'est notre producteur attitré". Pour le reste, "c'est du muguet nantais, donc 100% français", insiste la gérante.
Une année 2020 désastreuse
Cette année, Maude a commandé près de 1 000 brins de muguet, de quoi être sereine par rapport à 2020. "Ça a été un désastre pour les producteurs parce que ça a été autorisé, mais trois jours avant", se souvient-elle, "du coup, pour se fournir, ça a été hyper compliqué." Mais cette année, la nouvelle est tombée bien plus tôt, de ce fait, "les commandes se sont faites beaucoup plus tôt que les autres années. Il a fallu qu'on prévoie notre commande deux mois à l'avance, à peu près pour être sûr d'avoir le stock", explique la gérante, soulagée.
Et Maude préfère prévenir, le muguet ça s'achète vite, c'est une fleur très délicate, et surtout, "c'est très rare qu'il en reste le 2 mai, tout est vendu dans la journée du 1er".