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La relance éco : à Saint-Gilles, Le Boat retrouve sa vitesse de croisière

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Après un redémarrage tardif suite au déconfinement, la location de bateaux de croisière est repartie pour la société "Le Boat" basée à Saint-Gilles (Gard), où elle exploite une soixantaine de bateaux. Des navires loués à 95% en cette fin du mois d'août.

La base nautique de la société "Le Boat" à Saint-Gilles (Gard) La base nautique de la société "Le Boat" à Saint-Gilles (Gard)
La base nautique de la société "Le Boat" à Saint-Gilles (Gard) - Cédric Vidal

"Aujourd'hui, l'activité est plutôt bonne, 95% de ma flotte est louée". Cédric Vidal, le chef de la base nautique de la société "Le Boat" à Saint-Gilles, dans le Gard, respire. "Oui, reconnaît-il, on a perdu la clientèle anglaise, ils avaient un confinement plus tardif, mais ma clientèle vient plutôt du continent... les Allemands, les Suisses. Les Italiens ont disparu, les Espagnols sont revenus. Quant aux Français, je n'ai pas vu d'augmentation de cette clientèle."

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Le virus a modifié les pratiques

"Le virus a changé nos façons de faire. Il faut désormais désinfecter les navires entre chaque locataire, et c'est du temps. De plus, ajoute Cédric Vidal, au bureau on ne peut recevoir qu'une personne à la fois pour les formalités. Pareil pour les explications techniques, on aura juste deux personnes, le commandant et son second. Les lits ne sont plus faits comme auparavant, les draps sont juste posés sur le lit pour limiter les manipulations. Même chose pour le linge de toilette. Mais les clients ne se formalisent pas de ce service légèrement diminué, ils comprennent".

Un redémarrage longtemps après la fin du confinement

Le confinement a été levé le 11 mai et pour Cédric Vidal, après le confinement, c'était compliqué : "Nous n'avons rouvert que mi-juin et le retour à la normale ne s'est pas fait avant la mi-juillet. Tout ça parce qu'il y a eu du désordre au gouvernement, beaucoup d'incertitudes. Ce qu'on pouvait décider à 8h du matin n'était plus la même chose à 16h donc je pense que les gens ont été freinés, bloqués de crainte de ne pas pouvoir partir en vacances". Et il conclut : "Même s'il y a toujours une crainte parce qu'on a du mal à avoir une visibilité, on a confiance".

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