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La relance éco : à bord du petit train d'Orléans, l'absence des étrangers se fait sentir
Cet été, le petit train touristique continue de séduire les amateurs d'histoire et de patrimoine à Orléans. Mais sans les visiteurs étrangers, la saison reste très difficile.

Dans le petit train d'Orléans, il y a surtout des familles et des couples français. "Pour chaque tour de train normalement, je mets les commentaires en langue étrangère dans un wagon ou deux", explique Greg Dupouy, conducteur du petit train. "Cet été, neuf fois sur dix chaque wagon est en français."
La fréquentation en baisse
Greg Dupouy conduit le petit train d'Orléans depuis quatre ans. Pour lui, l**'été est une période cruciale qui lui permet de faire son chiffre d'affaires de l'année**. "Cette année, on a perdu tout le début de la saison, d'avril à la mi-juin et on a perdu l'ensemble des groupes touristiques" déplore-t-il. "En terme de fréquentation, on a perdu environ 15% cet été."
Les trois wagons du train transportent habituellement jusqu'à 54 personnes. Cet été, ils sont en général une trentaine. Malgré tout, le train paraît plein parce qu'à cause de la crise sanitaire, les gens sont plus espacés sur les banquettes. "Dans le dernier wagon, une famille vient de s'installer, ils sont huit. Deux autres personnes pourront se mettre sur la banquette à l'avant, mais c'est tout", décrit le conducteur. "Habituellement, on aurait pu mettre 18 personnes dans ce même wagon."
Les gens ne se mélangent pas
"A cause de la pandémie, les gens ne se mélangent pas, et c'est normal", constate Greg Dupouy qui se voit obligé de placer les visiteurs sur les banquettes. "J'essaie d'optimiser pour éviter qu'une seule personne occupe une double banquette, où en temps normal six passagers auraient pu s'installer."
Dans les wagons, tout est fait pour rassurer les passagers : séparations entre les banquettes, masques obligatoires et gel hydroalcoolique à disposition.
Le conducteur redoute l'arrivée du mois de septembre, une période où les touristes étrangers remplissaient habituellement les wagons du train en semaine. Sur le plus long terme, la crainte est que les passagers préfèrent garder leurs distances entre eux et que le train ne retrouve jamais sa fréquentation d'avant.
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