Passer au contenu

Le média
de la vie locale

Publicité
Logo France Bleu

La relance éco : à Paris, les croisières sur la Seine se réinventent pour toucher les Franciliens

Par

Les croisières sur la Seine ont repris à Paris depuis la mi-juin, dans des conditions sanitaires particulières à cause de l'épidémie de coronavirus. Un mois après le redémarrage et en pleine saison touristique, les bateliers font le constat d'une saison à la peine.

Les vedettes de Paris naviguent de nouveau sur la Seine depuis le 20 juin Les vedettes de Paris naviguent de nouveau sur la Seine depuis le 20 juin
Les vedettes de Paris naviguent de nouveau sur la Seine depuis le 20 juin - Vedettes de Paris

Redécouvrir Paris depuis un autre angle de vue, au fil de l'eau : c'est le principe des croisières sur la Seine, proposées dans la capitale toute l'année. Elles ont repris leur activité vers la mi-juin, dans des conditions forcément particulières à cause de l'épidémie de coronavirus. Un mois après leur redémarrage et en pleine saison touristique, l'activité est toujours en-dessous des niveaux habituels. Les bateliers ont dû se réinventer pour attirer le plus de Franciliens possibles dans leurs embarcations. Entretien avec Jean-Louis Lanzarini, responsable commercial des Vedettes de Paris.

Publicité
Logo France Bleu
  • Comment se passe le début de saison estivale ? 

C'est évidemment beaucoup plus lent que les saisons habituelles mais on voit que les Franciliens jouent le jeu. Dès l'ouverture, on a eu un bon nombre de Franciliens à bord de nos bateaux. C'était en juin, les frontières n'étaient pas ouvertes mais les Franciliens étaient bien là.

  • Depuis, les frontières ont rouvert en partie. Est-ce que cela vous apporte des touristes étrangers ou est-ce que la clientèle reste majoritairement française ? 

La clientèle reste majoritairement française et francilienne actuellement. On a l'habitude d'avoir beaucoup de clients provinciaux, c'est dans notre ADN. Là, on voit que les Franciliens viennent également. Et puis on voit que l'ouverture des frontières nous amène aussi des clients européens de zone proche : ce sont des Belges et des Allemands, principalement. 

  • Ça suffit à compenser l'absence de vos touristes habituels ? 

Non, on n'arrive pas du tout à compenser. On est même très loin des chiffres de l'année précédente. On ne fait même pas 50% du chiffre normal... En revanche, on a adapté nos croisières pour s'adresser spécifiquement aux parisiens et franciliens, ce qu'on faisait moins habituellement. On a décidé de tout changer : au lieu d'avoir des croisières enregistrées, on a mis un guide conférencier dans chaque bateau donc on a une vraie qualité d'information. Pour le soir, on fait des croisières en musique avec un verre inclus dans la croisière pendant une heure. 

  • Avez vous des inquiétudes sur l'issue de la saison touristique pour votre entreprise ? 

C'est sûr. On a fait le choix de mettre des guides dans chaque bateau, ce qui est plus coûteux, et on sait qu'on aura moins de clients donc le résultat sera forcément moins bon. On ne compensera évidemment pas le chiffre d'affaires qu'on faisait les années précédentes mais au moins on aura montré qu'on est capables de faire un produit de qualité et on espère que les gens parleront de nous pour les saisons à venir. 

Ma France : s'adapter au coût de la vie

Vous constatez l'augmentation constante des prix et la diminution de votre pouvoir d'achat ? Vous avez trouvé des astuces, des bons plans, vous avez changé certaines de vos habitudes pour vous adapter à l'inflation ? Réparation, covoiturage, location, échanges de services... France Bleu, en partenariat avec Make.org , vous invite à partager vos idées originales et solutions concrètes du quotidien, et à donner votre avis sur celles d'autres citoyens. Trouvons ensemble les moyens de faire face à la vie chère !

Publicité
Logo France Bleu