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La relance éco : la base nautique Eau Temps Libre submergée par les locaux

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Chaque jour, France Bleu Besançon s'intéresse à une entreprise ou à une filière économique de la Franche-Comté à l'heure du déconfinement. Ce jeudi 19 août, il s'agit de la base nautique Eau Temps Libre, à Cromary. Son gérant, Thomas Bouquet, a enregistré une affluence record cet été.

Thomas Bouquet et sa compagne, Laurence, gèrent à deux la base nautique. Thomas Bouquet et sa compagne, Laurence, gèrent à deux la base nautique.
Thomas Bouquet et sa compagne, Laurence, gèrent à deux la base nautique. © Radio France - Amaëlle Brignoli

Lovée dans un méandre de l'Ognon, la base nautique Eau Temps Libre de Cromary connaît sa troisième saison estivale. Là-bas, les activités sont diverses : canoë, kayak, paddle, big paddle, pédalo et restauration sur place

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"Il y a vraiment de quoi amuser tout le monde, que ce soit sur le plan d'eau ou sur la descente de la rivière, explique le gérant, Thomas Bouquet. Surtout que cette année, on a ouvert une petite restauration. Donc les gens ont tout pour faire une journée ici, et lâcher l'esprit qui est un peu coincé dans le métro, boulot, dodo." 

Un projet que Thomas mûrissait depuis ses 15 ans. "Je venais en vacances ici chez ma mère, et je m'ennuyais un peu, raconte le Cromarien de 31 ans. Il n'y avait aucune activité, et cette rivière non exploitée. Et en tant que kayakiste, je me suis dit qu'il y avait un beau projet à faire." Alors il enchaîne les saisons un peu partout en France, histoire de gagner de l'expérience et gagner en maturité. Jusqu'à ce que l'opportunité se présente, il y a 3 ans. "J'ai pas voulu mourir bête, alors je me suis lancé dans ce petit projet qui me taraudait la tête."

Une fréquentation qui a triplé cet été

Et il ne regrette pas de s'être jeté à l'eau. Si les débuts ont été un peu timides, la fréquentation de sa base nautique a fortement augmenté cet été. "On doit pas être loin d'avoir triplé par rapport à la saison dernière. Ça a explosé cette année", s'exclame-t-il. Des clients qui viennent en grande majorité des villages alentours.

Un succès qu'il explique par le bouche-à-oreille, mais aussi par la crise du coronavirus. "Je pense que les gens ont dû rechercher ce qui pouvait se faire en activités autour de chez eux. J'ai eu plus de groupes aussi, les gens ont envie de se retrouver suite au confinement. Et les gens sont moins partis en vacances." Il a observé cette tendance dès sa réouverture, le 11 juin. "D'entrée de jeu, les gens ont appelé. Je sentais qu'ils avaient besoin de sortir, d'aller en pleine nature, de s'évader", note Thomas Bouquet.

D'autant que lui n'a pas été gêné par le confinement, puisque sa base nautique a rouvert un mois après le déconfinement. Même son organisation ne se trouve pas vraiment chamboulée pour faire respecter les mesures sanitaires. "Je désinfectais déjà les gilets et les bidons. Mais maintenant, je dois le faire après chaque usage, et désinfecter les bateaux et les pagaies aussi." 

La rançon du succès

Cette soudaine hausse de la fréquentation a soulevé des problématiques qu'il n'aurait jamais imaginées. "Je suis tout de suite confronté à N+1. Est-ce que je vais devoir embaucher quelqu'un pour l'année prochaine, ou réinvestir dans du nouveau matériel ? Est-ce que cette affluence n'est dûe qu'au Covid ? Est-ce que les gens partiront en vacances l'année prochaine ?", s'interroge Thomas Bouquet. Mais pour lui, ses questionnements ont du bon. "Ça veut dire qu'on est dans une belle évolution." 

Et quand on lui demande s'il est fier de sa base nautique, le Cromarien plisse les yeux, songerur. "Ce projet que je mûris depuis plusieurs années, il commence à prendre place, à se pérenniser... Donc ouais, je peux dire que j'en suis fier." 

Retrouvez la chronique "La relance éco" à 7h17 tous les jours sur France Bleu Besançon

France Bleu Besançon est à vos côtés pour vous accompagner pendant la période de déconfinement. Chaque jour à 7h17, votre radio s'intéresse à une entreprise emblématique de notre région (fleuron industriel, club de sport, association, restaurant, etc.). Comment se porte-t-elle ? Quels enseignements tire-t-elle de cette pandémie de coronavirus ? Comment se projette-t-elle dans l’avenir ? 

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