La station de Puyvalador va renaître de ses cendres
Après deux ans d'arrêt, les tire-fesses pourraient bien reprendre du service dès la saison prochaine dans la petite station de Puyvalador (Pyrénées-Orientales). C'est un opérateur privé qui va mettre la main au portefeuille.

Puyvalador, France
Pour remettre sa station en état de marche, Puyvalador aurait besoin de 500.000 euros, si l'on en croit l'estimation du maire de la commune, Daniel Marin. Et cet argent là, il y aurait bien un opérateur privé pour le sortir ! Son nom est encore tenu secret, tout comme le montant exact de l'investissement, qui devrait être précisé dans le courant du mois d'avril.
Puyvalador, destination d'hiver comme d'été
"Puyvalador sans la station, c'est une catastrophe", témoigne Daniel Marin, qui imagine déjà les skieurs dévaler les pentes dès le mois de novembre 2019. Même si le domaine ne sera alors que partiellement ouvert : seule la partie basse devrait être accessible grâce aux tire-fesses déjà en place. Il faudra probablement attendre quelques années supplémentaires pour la partie haute, le temps de faire la révision obligatoire du télésiège, puisque la vieille machine vient de fêter ses 30 ans.
Pour cette renaissance, la station de Puyvalador se veut innovante : "Nous allons proposer de nouvelles activités, se réjouit le maire. Il y aura notamment du "tubing", des pistes aménagées à dévaler avec de grosses bouées. On va aussi créer une patinoire sur la partie basse."
Le domaine a également l'ambition de devenir une destination d'été, avec l'organisation de balades à cheval et en calèche.
"En deux ans, j'ai perdu 99% de mon chiffre d'affaire." - Monique Andreu, propriétaire d'un restaurant au pieds des pistes
De quoi rassurer la seule commerçante du village. La gérante du restaurant Les Lys, installé juste au pieds des pistes, ne cache pas sa joie : "Je suis vraiment la plus heureuse du monde. Il y a 35 ans que je suis sur la station de Puyvalador et du jour au lendemain, je me suis retrouvée sans rien. En deux ans j'ai perdu 99% de mon chiffre d'affaire."
Bonne nouvelle également pour les quelques centaines de propriétaires, qui louaient habituellement leurs logements pendant la saison d'hiver.