- Accueil
- Nouvelle-Aquitaine
- Landes
- Infos
- Économie - Social
- Landes : après la fermeture de sa scierie, Gascogne Bois doit aider à recréer 44 emplois détruits
Landes : après la fermeture de sa scierie, Gascogne Bois doit aider à recréer 44 emplois détruits
La préfecture des Landes, les collectivités locales, les syndicats et l'entreprise Gascogne Bois se sont mis d'accord sur les compensations de l'entreprise pour les emplois qu'elle a détruits avec la fermeture de sa scierie à Castets. Une enveloppe de 128 250 euros pour recréer de l'emploi.

Une enveloppe de 128 250 euros pour inciter les entreprises du territoires de la communauté de commune Côte Landes Nature à embaucher 44 personnes. La préfecture des Landes, les collectivité locales concernées, les syndicats représentant les salariés et l'entreprise Gascogne Bois se sont mis d'accord sur les compensations de l'entreprise pour les emplois qu'elle a détruits. En effet, en début d'année dernière, Gascogne Bois a annoncé la fermeture de sa scierie à Castets. 74 salariés se sont ainsi retrouvés sur le carreau.
Dans le cadre des obligations légales liées au Plan de Sauvegarde de l'Emploi lancé par l'entreprise, sur les 74 salariés qui ont perdu leur travail à Castets, 30 ont été reclassés en interne sur d'autres sites de Gascogne Bois. 44 n'ont donc pas eu de solutions. Dans ce cas là, l'entreprise est obligée de négocier une enveloppe financière, 128 250 euros ici, pour favoriser l'emploi sur le secteur de Castets.
Une enveloppe de 128 250 euros
Durant deux ans, voire trois ans si besoin, avec cette enveloppe, les entreprises ou associations qui embaucheront quelqu'un en CDI dans les 10 villages de la communauté de commune Cote Landes Nature (Castets, Léon, Lévignacq, Linxe, Lit-et-Mixe, Saint-Julien-en-Born, Saint-Michel-Escalus, Taller, Uza, Vielle-Saint-Girons) se verront attribuer une aide entre 2000 et 5000 euros selon les critères.
Mais, il n'y a pas d'obligation d'embaucher un des 44 salariés qui n'a pas pu être reclassé par Gascogne Bois explique Philippe Mouhel, maire de Castets et président de la communauté de commune Côte Landes Nature : "Ce n'est pas fléché, ce n'est pas obligatoire de recruter un ex Gascogne. L'idée c'est de dire : il y a eu 44 emplois détruits, il faut créer 44 emplois. C'est un dispositif qui incite".
Les aides dans le détails
Quel impact pour ces aides ?
Pour calculer ce montant de 128 250 euros, Philippe Mouhel explique que cela correspond à des aides pour récréer 44 emplois au SMIC. Reste à savoir si ces aides vont véritablement déclencher des envies d'embauches. Car 5000 euros d'aide, cela ne représente finalement que trois mois de salaire au SMIC pour un patron. "128 000 euros, cela ne crée pas 44 emplois, heureusement, car en France il y a des salaires minimum", répond le maire de Castets. "C'est dire que malgré cette perte d'emploi sur le village, parce que l'air de rien, on perd 70 emplois, ce n'est pas rien sur un village comme le notre ... Malgré cela, il y a une aide qui est orientée en plus vers les centres-villes de notre territoire, où nous élus, on se bat comme des diables pour faire venir de l'activité. Donc voilà, c'est mieux que rien", estime Phlippe Mouhel.
L'autre question qui se pose avec ces aides, c'est de savoir s'il existe sur le territoire de la communauté de commune Côte Landes Nature, des entreprises qui recrutent et qui pourraient bénéficier de ces financements. "C'est vrai que l'on peut se poser cette question", admet Philippe Mouhel, "mais on est un territoire quand même relativement dynamique. Donc il y a des entreprises qui recrutent. Par exemple, ces six derniers mois à Castets, il y a eu une fleuriste qui s'est créée, un audioprothésiste va venir s'installer. Castets, c'est un village où il y a une zone d'activité avec 2400 emplois. Donc 44 emplois là dessus, cela peut aller très vite aussi".
Le comité de pilotage de ces aides à l'emploi se réunira dans un an pour évaluer les retombées et peut être réajuster le dispositif
Ma France : s'adapter au coût de la vie
Vous constatez l'augmentation constante des prix et la diminution de votre pouvoir d'achat ? Vous avez trouvé des astuces, des bons plans, vous avez changé certaines de vos habitudes pour vous adapter à l'inflation ? Réparation, covoiturage, location, échanges de services... France Bleu, en partenariat avec Make.org , vous invite à partager vos idées originales et solutions concrètes du quotidien, et à donner votre avis sur celles d'autres citoyens. Trouvons ensemble les moyens de faire face à la vie chère !