Le fabricant de vélos Easybike à Saint-Lô devrait éviter la liquidation judiciaire en mars prochain
Un accord a été trouvé entre Saint-Lô Agglo et le groupe Easybike, fabricant de vélos à assistance électrique, sur la question de l'occupation des locaux à Saint-Lô. La collectivité redevient propriétaire des bâtiments et la société se met à l'abri d'une liquidation judiciaire.
Le fabricant de vélos électriques, basé à Saint-Lô, est en redressement judiciaire depuis juin 2019. La société avait obtenu un sursis le 11 décembre 2020 par le tribunal de Coutances. Ce mercredi, l'entreprise a conclu un accord avec Saint-Lô Agglo, propriétaire de l'usine.
Les locaux de plus de 4.000 m² avait été construits par la collectivité puis vendus à Eaysbike via un crédit-vendeur. Mais les difficultés de la société ne lui ont pas permis de solder le prix de vente avec une dette de plus de 500 000 € envers Saint-Lô Agglo.
On officialise aujourd'hui un accord qui a pour objet de préciser les relations entre Saint-Lô Agglo et le groupe Easybike, affirme le président de la collectivité Fabrice Lemazurier.
L'accord prévoit que Saint-Lô Agglo redevient propriétaire des bâtiments. La société Easybike en est désormais simple locataire.
Pour la société cela permet de pratiquement diviser par deux ses échéances et à Saint-Lô Agglo d'avoir la garantie de conserver le bâtiment si le fabriquant de vélos cesse un jour son activité. "C'était important d'avoir une clarté dans ce feuilleton qui n'a que trop durer car c'est de l'argent public qui a été engagé dans cette opération", précise Fabrice Lemazurier, le président de Saint-Lô Agglo. "Cela va permettre le développement du fabricant de vélos en préservant l'emploi".
Cet accord permet aussi à Easybike de présenter une solution pour sortir du redressement judiciaire lors de la prochaine audience de 16 mars 2021 et de poursuivre son activité en préservant les emplois.