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Le futur stade du Nîmes Olympique prend forme

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On en sait un peu plus sur le futur stade que Rani Assaf, le président du Nîmes Olympique, veut construire à la place du stade des Costières. Il s'intégrera dans un complexe immobilier plus vaste et permettra au club de générer ses propres recettes. La fin du chantier est prévue en 2023.

Le nouveau stade prendra place dans un complexe immobilier plus vaste
Le nouveau stade prendra place dans un complexe immobilier plus vaste - Cabinet Valode et Pistre

"Un énorme projet, du jamais vu à l'échelle nîmoise". C'est par ces mots que Jean-Jacques Bourdin, le président d'honneur du Nîmes Olympique, a présenté le futur stade que Rani Assaf, le président du club, veut construire à la place du stade des Costière, conçu dans les années 80 et devenu obsolète. Le rénover aurait coûté trop cher. Rani Assaf a donc choisi de le détruire et d'en reconstruire un autre à la place, mais orienté nord-sud plutôt qu'est-ouest, d'un peu plus de 15.000 places.  

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Il prendra place dans un vaste complexe immobilier qui comprendra également une résidence pour séniors, une autre pour étudiants (800 logements au total) , 20 000 m2 de bureaux et des commerces de proximité. Une école supérieure d'enseignement devrait également ouvrir sur le site.   

"Le stade, ce sont les nouvelles arènes."

C'est au cabinet d'architectes Valode et Pistre (qui a déjà conçu le stade Pierre-Mauroy de Lille) qu'a été confiée sa réalisation. Il a souhaité l'intégrer à la ville en reprenant ses éléments architecturaux. "On a puisé au cœur de Nîmes, l'ambiance, les couleurs, évidemment les arènes qui en sont l'emblème. Ce n'est pas un stade qui est posé à l'extérieur de la ville, il est dans la ville." 

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Un stade dans la ville

C'est par une place piétonne bordée de bars et de restaurants qu'on accédera au stade. Elle sera sécurisée les soirs de match. Des escalators conduiront les spectateurs vers une large terrasse surplombant les gradins. Une sorte de bodéga géante où on pourra aussi se restaurer. "Elle est assez unique puisqu'elle donne à la fois sur la ville et sur le stade. On descend ensuite pour trouver sa place, comme dans une salle de spectacles. "

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Un équipement qui doit vivre à l'année 

Dans l'enceinte du stade également, un hôtel du groupe Accor, des salles de réception pour accueillir des séminaires. L'objectif, c'est que l'équipement soit utilisé à l'année et plus uniquement les soirs de matchs pour générer des recettes qui iront directement dans les poches du club. "C'est du spectacle, le foot aujourd'hui, précise Jean-Jacques Bourdin_. Un club professionnel fournit un spectacle. C'est un club qui génère ses propres revenus._" 

C'est le projet immobilier qui va permettre de financer ce stade. Un peu plus de 200 millions d'euros d'investissement (55 millions pour le stade). Selon Rani Assaf, l'ensemble devrait générer un millier d'emplois. Sans compter les 1.500 à 2.000 personnes qui travailleront sur le chantier. 

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Les premiers matchs en 2023 dans le nouveau stade

En attendant que la construction du stade soit terminée, les crocos joueront encore aux Costières pendant deux saisons (2019-2020 et 2020-2021). Ils déménageront ensuite vers le stade démontable qui sera installé sur la ZAC du Mas de Vignolles pour deux nouvelles saisons, avant d'intégrer la nouvelle structure. 

Un musée retraçant l'histoire du  Nîmes Olympique devrait également y être ouvert. Quant à son nom, mystère. Rani Assaf a rappelé que c'était les supporters qui le choisiraient. 

Jean-Jacques Bourdin, Rani Assaf et Benoit Rivet lors de la conférence de presse
Jean-Jacques Bourdin, Rani Assaf et Benoit Rivet lors de la conférence de presse © Radio France - Sylvie Duchesne
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