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Le haricot de Castelnaudary décroche son IGP au bout de 19 longues années d'attente
Le haricot de Castelnaudary a enfin son IGP, son Indication géographique protégée, tout comme le haricot tarbais. De quoi décrocher de nouveaux marchés et de nouvelles aides financières pour les producteurs.

Cela faisait 19 ans que les producteurs attendaient cette Indication Géographique Protégée. Le haricot de Castelnaudary, utilisé dans la recette du cassoulet, pousse sur un périmètre bien précis englobant 69 communes de l’Aude, qui va des portes de Toulouse jusqu’aux portes de Carcassonne et des contreforts de la Montagne noire jusqu’aux contreforts des Pyrénées ariégeoises.
Un entrée dans la famille des haricots labellisés
Jean-François Monod, président du syndicat des producteurs de haricots de Castelnaudary, est un homme heureux :
"C'est un cadeau de Noël avant l'heure. On finit cette année compliquée sur une bonne touche. Personne ne pourra nous copier. Cette IGP va faire la renommée de Castelnaudary sur l'Europe."
La filière compte une vingtaine d’exploitants. Quelque 400 tonnes de haricots de Castelnaudary sont récoltés chaque année fin août, juste à temps pour être célébrés lors de la fête du cassoulet à Castelnaudary. Gros grain d’une couleur blanc ivoire, le haricot de Castelnaudary attendait son tour :
"Il a fallu prouver l'antériorité du haricot de Castelnaudary. Il entre dans la grande famille du haricot de Vendée, du haricot de Paimpol et du haricot tarbais, mais avec sa particularité."
Cette IGP permet aux producteurs de s’ouvrir au marché du cassoulet premium. Et aussi de solliciter des aides financières auprès de France Agrimer, de l’Europe et de la Région.