Le matériel et l'outillage de l'entreprise textile Cheynet dispersé dans une vente aux enchères
La vente aux enchère qui s'est tenue sur deux jours mercredi et jeudi met donc un point final à cette aventure économique

L'usine de Saint-Just-Malmont qui employait encore 180 salariés au début de l'année et qui fabriquait du tissus élastique a fermé ses portes en avril dernier sur décision du tribunal de commerce de Lyon.

Dans la salle quelques ex-salariés sont venus assister avec beaucoup de rancœur au démantèlement de leur outil de travail durant des dizaines d'années. C'est le cas de Christian qui regrette les conditions d’arrêt de l'entreprise."Je suis désolé de voir tout ce qui s'est passé. C'est un gâchis et en plus c'est du savoir faire qui part aussi , ça faisait plus de 35 ans que j'étais dans la boite"
Parmi les acheteurs du jour David GRANGE, il appartient au Groupe Urgo tissus médicaux qui emploie 180 personnes dans son usine de Veauche dans la Loire et qui fabrique ici des bandes destinées à la compression de l’ulcère veineux de la jambe. Plusieurs des machines mises en vente chez CHEYNET intéressaient directement. "La machine d'occasion que nous avons acheté a 35 ans, mais neuve ça vaut 200 000 euros , on l'a acheté pour 2000 euros, le risque est donc minime"
Au final , la vente par lots du matériel et des machines de l'entreprise Cheynet aura rapporté pas loin de 1 million 400 000 euros. La vente aux enchères a donc été validée par le commissaire priseur et les acheteurs ont jusqu'à lundi pour venir chercher leur achats .
La dernière offre globale pour emporter l'ensemble des lots n'a pas atteint le montant de retrait qui avait été fixé et s'éloigne donc l'idée d'un repreneur unique qui aurait pu assurer la reprise de l'usine en l'état