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Le mouvement du 17 novembre s'organise en Vaucluse mais des questions restent en suspens
À moins de trois semaines du 17 novembre, le mouvement prend de l'ampleur sur les réseaux sociaux en Vaucluse. Une première réunion d'information a rassemblé lundi plus de 300 personnes. Les organisateurs prévoient au moins 13 points de blocage pour dénoncer la hausse du prix des carburants.

"Il y aura un avant et un après 17 novembre", affirme Christophe Chalençon, porte-parole de l'appel du 17 novembre en Vaucluse, par ailleurs forgeron à Sault. Une première réunion d'information a eu lieu ce lundi soir au Pontet. Elle a rassemblé plus de 300 personnes. Les participants dénoncent les taxes sur les carburants et l'impact sur le pouvoir d'achat des Français. Les organisateurs annoncent au moins 13 points de blocage dans le département, notamment aux entrées et sorties d'autoroute ou aux abords des zones commerciales.
"On est très remontés, explique Christophe Chalençon_. C'est une vague citoyenne qui part des villes, des terroirs et qui dit stop au gouvernement. C'est un appel à bloquer les grands axes, les points alimentant les grandes surfaces, les stations-service. Ça va être la panique totale sur les routes"_. Nombre de participants redoutent une récupération politique, notamment par le Rassemblement national. Christophe Chalençon dit avoir "prévenu les politiques et les syndicats. Ils peuvent venir avec leur écharpe d'élu, mais sans aucun signe d'appartenance à un parti".
Une première étape
L'appel du 17 novembre "n'est qu'une première étape, promet Christophe Chalençon_. Le mécontentement est plus général que la taxe sur les carburants. Il y aura d'autres actions coups de poing. Il faut montrer au gouvernement que nous sommes unis."_
Des questions légales en suspens
Aucune demande de manifestation n'a pour le moment été déposée. La loi précise que lorsqu'une association souhaite organiser une manifestation sur la voie publique, elle doit en faire la demande auprès de la mairie ou de la préfecture. Faute de quoi il peut s'agir d'une entrave à la circulation, délit passible de 4 500 euros d'amende et de deux ans d'emprisonnement. Si en plus cette entrave est commise avec un véhicule la mise en fourrière de l'engin peut être décidée. Une peine complémentaire de trois ans de suspension de permis est également prévue par les textes.
Les forces de l'ordre seront largement déployées.
Policiers et gendarmes surveilleront, éventuellement verbaliseront et peut-être empêcheront les débordements. Comment imaginer en effet que si un barrage est installé à l'entrée d'une ville où se déroule - par exemple - un marché, les forains et les commerçants du centre-ville ne voudront pas rétablir la libre circulation ? Et à ce moment là si par malheur un incident de produisait qui serait considéré comme responsable ?
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