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Le Québec a besoin de main d'oeuvre : pourquoi pas vous ?
Le mois du Québec vient de faire étape à Bourges. La Belle Province est venue se vendre auprès des berrichons. Le Québec manque de bras. Chaque année, il lui faut trouver des milliers de personnes à l'étranger. Si vous rêvez de grands espaces, c'est peut-être l'occasion.

La province du Rouyn-Noranda recherche 25 000 personnes pour les prochaines années, pour travailler dans l'extraction minière de l'or notamment. De quoi faire rêver les aventuriers ! : " Nous avons un urgent besoin d'aide " clame Claude Thibault, directrice main d'oeuvre et immigration au centre local de développement de Rouyn-Noranda.. " Et cela dans tous les métiers spécialisés. Que ce soit les foreurs, les conducteurs de machinerie lourde, la soudure, l'électricité. Toutes les professions sont les bienvenues notamment dans le domaine des ressources naturelles, mais aussi l'éducation, la santé. C'est l'aventure. Nous avons besoin de continuer la colonisation de notre région qui a débuté il y a seulement cent ans. Nous sommes encore avec un instinct pionnier très fort. Nous sommes d'ailleurs reconnus au Québec pour notre esprit entrepreneurial. Nous avons d'excellents programmes d'études ou de reconversion. On reconnait les gens pour leurs compétences et leur intérêt à travailler en groupe dans un esprit d'aventure. Nous sommes une région magnifique avec nos forêts et pas moins de 650 lacs ! "
De quoi mettre l'eau à la bouche, mais, la différence avec la France, c'est que le Québec a une politique d'immigration choisie. Cela veut dire qu'il vous faudra avoir une promesse d'embauche, avant d'arriver au Québec : " Les besoins sont importants un peu comme dans tous les pays, dans l'informatique, la santé, la métallurgie, les jeux vidéo " détaille Christelle Colling, directrice d'objectif Québec. " On recherche énormément de profils puisque le taux de chômage au Québec n'est que de 4 %. On est là pour détecter les personnes intéressées et les aider à aboutir dans leur projet."
Il est toujours possible de faire une reconversion professionnelle au Québec. Romain, de Graçay, rêve de s'y installer avec sa femme et ses trois enfants : " Ma belle-soeur y vit déjà depuis quatorze ans. Ma femme est enseignante et je sais qu'ils recherchent ces profils. Moi, je suis formateur professionnel, conseiller en insertion et à la base, j'ai une formation de chaudronnier. Je ne suis donc pas inquiet. On devrait aboutir. On peut repartir de zéro. J'aime les grands espaces et ce serait l'occasion d'ouvrir des horizons à nos trois enfants." Les étudiants sont aussi les bienvenus, mais attention à ne pas arriver en terrain conquis : le Quebec, ce n'est pas la France, insiste Christelle Colling : " Le manque d'humilité du français est très mal perçu au Québec. C'est là-dessus que nous allons travailler : apprendre à être humble pour avoir une posture d'apprenant et ne pas arriver en conquérant. " Vous serez accompagné pour faire aboutir votre projet... pour un départ l'été prochain. Québec me voilà !