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"Le pas est difficile à franchir" : le Secours Populaire de Châteauneuf-du-Faou aide plus de 500 bénéficiaires

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Depuis la crise du Covid, le nombre de bénéficiaires à doublé au Secours Populaire de Châteauneuf-du-Faou, dans le Finistère. Aujourd'hui, plus de 520 personnes sollicitent l'aide alimentaire de l'association.

Christine Guillon, présidente du Secours Populaire de Châteauneuf-du-Faou, et deux des bénévoles qui aident plus de 110 familles du secteur. Christine Guillon, présidente du Secours Populaire de Châteauneuf-du-Faou, et deux des bénévoles qui aident plus de 110 familles du secteur.
Christine Guillon, présidente du Secours Populaire de Châteauneuf-du-Faou, et deux des bénévoles qui aident plus de 110 familles du secteur. © Radio France - Margaux Queffélec

Au Secours Populaire de Châteauneuf-du-Faou, on peut faire un plein de courses pour deux euros. Et c'est vital pour Shirley, qui vient chercher son colis alimentaire toutes les deux semaines. "Au moins ma fille mange bien, je sais qu'à table, elle aura ce qu'il faut. Ca m'aide énormément en fin de mois", confie la jeune maman. Comme elle, plus de 520 personnes sollicitent l'association pour une aide alimentaire. 

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Depuis la crise du Covid, le nombre de bénéficiaire a doublé et le nombre de distributions a été multiplié par quatre. "Des gens qui dorment en tente ou qui nous disent qu'ils n'ont pas assez pour le loyer donc qu'ils dorment dans un fourgon se présentent ici", affirme Christine Guillon, présidente du Secours Populaire de Châteauneuf-du-Faou. Le nombre de seniors qui ont perdu leur emploi augmente, puisqu'ils sont nombreux à devoir toucher le RSA en attendant leur retraite, faute d'emploi. 

Pas de quoi payer l'essence pour aller chez le dentiste 

L'augmentation du prix du carburant a aussi de lourdes conséquences sur le budget des bénéficiaires, de plus en plus nombreux à devoir demander des chèques carburants à l'association "pour aller au travail, à Pôle emploi ou même amener ses enfants chez le dentiste", explique Christine Guillon. Sarah, une des bénéficiaires, a vu sa facture d'essence augmenter de 30 euros ce mois-ci. Conséquence : elle va se contenter du "strict minimum" pour l'anniversaire de sa fille. "Si je fais plaisir au maximum à mes petites, on mange pas derrière", lâche la mère de trois enfants. 

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