Le secrétaire d'État au tourisme Jean-Baptiste Lemoyne en visite en Bigorre ce vendredi
Jean-Baptiste Lemoyne s'est rendu dans plusieurs stations des Hautes-Pyrénées, à Arragnouet, Piau-Engaly et Loudenvielle ce vendredi, afin de présenter un plan d'investissement à la montagne aux acteurs locaux, des stations de ski et thermales, quasiment à l'arrêt depuis des mois.
Un plan d'investissement pour la montagne pour les stations privées de remontées mécaniques mais aussi de thermes, fermés pour la plupart depuis le début de l'année à cause de la crise sanitaire : voilà ce qu'est venu présenter le secrétaire d'État au tourisme Jean-Baptiste Lemoyne dans les Hautes-Pyrénées ce vendredi. Un décret a d'ores et déjà été publié, validé par Bruxelles, pour palier aux fermetures des remontées mécaniques, avec une enveloppe de 700 millions d'euros pour les stations françaises, notamment celles de Bigorre.
700 millions d'euros pour les stations de ski
Ces 700 millions d'euros serviront donc à amortir l'arrêt des remontées mécaniques pendant tout un hiver en France. Cela permettra, explique le secrétaire d'État, de payer à hauteur de 70% les coûts fixes de ces remontées, "parce qu'il n'y a pas de recette cette saison mais pour autant il y a des coûts qui sont là, donc si on veut qu'ils soient là l'année prochaine, on a besoin de les aider", ajoute Jean-Baptiste Lemoyne.
Des aides pour les hôtels et les thermes
En plus des remontées mécaniques, ce plan prévoit des dispositifs pour d'autres acteurs de la montagne, comme l'hôtellerie et les stations thermales privées, elles aussi à l'arrêt. A Loudenvielle notamment, dernière commune visitée par le ministre, le centre Balnéa est fermé depuis le 15 janvier à cause des restrictions sanitaires. Le fonds de solidarité a également été adapté pour venir en aide aussi bien aux commerces des stations de ski qu'à ceux en vallée, touchée elle aussi par la crise. "Le 'quoi qu'il en coûte', il s'est appliqué aussi dans la montagne, il s'est appliqué dans les Hautes-Pyrénées et c'est normal parce qu'on veut préserver les emplois, les compétences, les talents, c'est ça aussi qui fait la force du tourisme français", assure Jean-Baptiste Lemoyne.
Le "quoi qu'il en coûte", il s'est appliqué aussi dans la montagne, il s'est appliqué dans les Hautes-Pyrénées - Le secrétaire d'État au tourisme Jean-Baptiste Lemoyne
Un soulagement pour les élus locaux
Le ministre "nous a entendu", assure à la fin de cette visite la sénatrice des Hautes-Pyrénées Maryse Carrère. "Nous aujourd'hui, on est confrontés à _des communes qui portent les investissements et qui portent le fonctionnement de stations de ski, d'établissements thermaux"_, ajoute-t-elle, "qui sont aujourd'hui en difficulté budgétaire parce qu'elles vont devoir financer des déficits et ça va causer des gros problèmes à ces communes parce qu'elles ont des investissements à faire qu'elles ne pourront plus faire si elles doivent venir éponger les déficits de leurs structures".
"Je pense qu'aujourd'hui, le ministre n'est pas venu les mains vides et c'est très important", estime lui le maire de Loudenvielle Noël Lacaze. Ces efforts "permettront de subsister, de payer un certain nombre de choses, de charges obligatoires", même s'il faut désormais "sortir rapidement" de cette crise espère l'élu.