Le site des meubles Parisot est sauvé à Saint-Loup-sur-Semouse en Haute-Saône
Le tribunal de commerce de Dijon accepte la seule offre de reprise déposée pour l'entreprise de meubles en kit Parisot, à Saint-Loup-sur-Semouse, en Haute-Saône. Une offre déposée par le groupe P3G dont Parisot est une filiale.

Le site des meubles Parisot est sauvé à Saint-Loup-sur-Semouse, en Haute-Saône : la seule et unique offre de reprise est acceptée par le tribunal de commerce de Dijon, qui a rendu sa décision ce vendredi, après l'audience du 8 novembre. Le site reste au sein du même groupe :P3G Participations reprend une de ses filiales.
Ce plan de reprise prévoit 109 suppressions de postes, sur 454 emplois, dont 60 départs volontaires. Un moindre mal pour la CGT, qui craignait la liquidation judiciaire et donc la fermeture totale du site.
C'est la joie, on respire!" Philippe Brochère, délégué CGT chez Parisot
Dans un communiqué, la direction de Parisot SAS indique que "P3G Participations garantit 64 reclassements au sein de son groupe, sur les sites avoisinants de la Compagnie française des panneaux (CFP) et CFP 2." Pour Jean-Charles Parisot, PDG de P3G Participations, le projet porté est "une solution d'équilibre et de pérennité pour la société."
Le groupe P3G est le second plus gros producteur français de panneaux de particules. Le site de Saint-Loup-sur-Semouse, Parisot SAS, a été placé en redressement judiciaire au mois de juin.