Le syndicat des médecins libéraux des Alpes-Maritimes pas satisfait du plan santé
jeudi 14 février 2019 à 9:15
Le syndicat des médecins libéraux dans les Alpes-Maritimes n'est pas satisfait par les annonces du plan santé 2022 présenté mercredi en conseil des ministres.
Alpes-Maritimes, France
Le plan santé présenté mercredi 13 février en conseil des ministres ne satisfait pas tout le monde. Il doit transformer le système de soins en France et répondre aux nouvelles attentes et notamment à la problématique des déserts médicaux. Parmi les annonces emblématiques : la fin du numerus clausus qui limite le nombre d'étudiants en faculté de médecine mais aussi la création de 4.000 postes d'assistants médicaux pour épauler les médecins.
Le docteur Renaud Ferrier, président du syndicat des médecins libéraux des Alpes-Maritimes n'est pourtant pas satisfait.
"4.000 postes pour 50.000 médecins généralistes, je vous laisse faire le compte..."
Ecoutez Renaud Ferrier
Le médecin se demande quelles seront les conditions d'attributions, est-ce qu'il y aura des conditions de rendement et surtout comment l'État va participer au financement de ces assistants médicaux.
"Le constat des défauts et des manques dans le domaine de la santé a été correctement fait, les mesures pour y remédier sont encore floues et discutables."
Et puis il y a la volonté du gouvernement de faire de certains hôpitaux des hôpitaux de proximité dédiés à la médecine générale. Sur les quelque 3.000 hôpitaux et cliniques existants, 500 à 600 doivent recevoir ce label d'ici à 2022.
"On va faire de la médecine générale déshumanisée dans ces hôpitaux. Le rôle du médecin généraliste c'est notamment de connaitre ses patients et leurs familles."
L'objectif de l'État avec ce plan santé 2020 est augmenter le nombre de médecins d'environ 20% d'ici trois ans.
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