Les 3 000 salariés de Dassault à Mérignac soufflent après la vente de 18 Rafale à la Grèce
Florence Parly, la ministre des Armées, était en Grèce ce lundi pour signer le contrat de vente de 18 Rafale à la Grèce qui est embourbée dans un conflit autour du gaz naturel avec la Turquie. Un contrat salutaire pour le site de production de Dassault situé à Mérignac, en Gironde.
Ce lundi, la France a signé le contrat de vente de 18 avions Rafale à la Grèce. La Grèce et la Turquie s'écharpent à cause du gaz naturel découvert dans la Méditerranée orientale. Dassault se frotte les mains avec un contrat à plus de deux milliards d'euros et les 3 000 salariés du site d'assemblage de Mérignac peuvent souffler car l'entreprise était dans la tourmente depuis la crise de l'aéronautique, liée celle de la Covid-19. En septembre 2020, l'avionneur français envisageait un - bien mal nommé - plan de sauvegarde de l'emploi qui aurait pu laisser jusqu'à 800 salariés sur le carreau.
Pas d'embauche prévue... pour le moment
Dassault revient de loin et ne devrait pas embaucher suite à cette vente. En revanche, d'autres pays comme la Finlande, la Suisse et l'Indonésie (et une commande à plus de 30 Rafale) veulent aussi se fournir chez l'avionneur français plutôt que chez ses concurrents américains. Le PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier, nous a confirmé l'intérêt de ces pays, au micro de France Bleu Gironde et il a aussi admis que si ces contrats aboutissent, il faudra augmenter les cadences de production, et donc recruter.