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Les bars des Alpes-Maritimes doivent fermer leurs portes à partir de 22h dès ce lundi soir

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Le préfet des Alpes-Maritimes a tranché : les bars doivent fermer leurs portes à 22h à partir de ce lundi 28 septembre pour une durée de deux semaines.

Seuls les bars sont concernés par cette mesure préfectorale Seuls les bars sont concernés par cette mesure préfectorale
Seuls les bars sont concernés par cette mesure préfectorale © Maxppp - Dylan Meiffret

Au terme d'une réunion entre l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie (UMIH) ce lundi matin, le préfet des Alpes-Maritimes, Bernard Gonzalez a tranché : les bars de tout le département des Alpes-Maritimes devront désormais fermer leurs portes à 22h le soir. L'arrêté commence ce lundi 28 septembre pour une durée de deux semaines.

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Qui est concerné ?

C'est le Kbis de la société qui va permettre de trancher en cas de contrôle, il s'agit de la carte d'identité de l'établissement. "Si le Kbis mentionne petite restauration, restauration rapide, grande restauration, point de restauration ... l'établissement est considéré comme "bar-restaurant" et peut fermer à 0h30, détaille Christophe Souques, vice-président de l'UMIH 06. En revanche, si le Kbis mentionne bar ou débit de boisson, il doit fermer à 22h." 

Impossible pour les restaurateurs de changer ce Kbis en quelques jours. L'UMIH demande par ailleurs aux tenanciers de respecter cet arrêté : "on est en train de rétablir la confiance avec la préfecture, or la désobéissance fâche. Restons sur ces bases de dialogue et de construction."

_L_es cafetiers se félicitent de la concertation mise en place par la préfecture : "il est important qu'on fasse remonter ce qu'on voit du terrain et que le préfet nous explique les informations qu'il reçoit de l'Etat. Quand vous traversez une tempête économique et que l'administration vous écoute, c'est bien. Il faut qu'on puisse traverser intelligemment la crise", conclut Christophe Souques. 

L'UMIH qui doit être présent lors de réunions dans la semaine pour faire évoluer la situation car l'arrêté du préfet court pour l'instant pour les deux prochaines semaines. Un CODEFI (comité départemental d'examen des problèmes de financement des entreprises) doit se former dans les jours à venir.

Des établissements déjà fragilisés

Il n'empêche, pour certains établissement, cette mesure risque de fragiliser un peu plus leur santé économique : "on a mangé la totalité de notre trésorerie sur ces trois mois de confinement, la reprise n'a pas été à la hauteur de ce qu'on espérait. Mis à part créer de la dette, il n'y a pas de solution qu'une aide de l'Etat", explique Christophe Souques. 

Pour qu'il y ait le moins de casse possible parmi les bars du département, l'UMIH demande à l'Etat la prolongation des mesures de chômage partiel jusqu'au 31 décembre et une aide sur les loyers.

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