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Les cafetiers mosellans inquiets après l'annonce de la fermeture des bars et restaurants à Marseille
Alors que ce samedi, les bars et restaurants vont fermer leurs portes à Marseille et en Guadeloupe, en Moselle, on s'inquiète. Les cafetiers craignent de devoir subir le même sort.

"L'inquiétude est très vive, je ne vous le cacherai pas." Christophe Périquet, le patron de l'Irish pub à Metz et représentant en Moselle des cafetiers à l'Union des Métiers et des Industries de l'Hôtellerie (Umih), ne cache pas sa crainte. Lorsqu'il a vu les annonces du Ministre de la Santé Olivier Véran, il s'est immédiatement projeté. Selon lui, c'est clair, la fermeture n'est pas la bonne solution. Comme les autres cafetiers de Moselle, il craint des mesures de fermeture des bars et des restaurants.
C'est toute une profession qui est stigmatisée
Le patron de bar parle de stigmatisation, car que les mesures sont déjà drastiques : "C'est toute une profession qui est stigmatisée. Dans l'ensemble honnêtement, toutes les conditions sont respectées en terme de distanciation sociale et de distribution de gel hydroalcoolique." Pour espacer encore plus les clients, les établissements ont en plus déjà accepté l'idée de réduire la voilure : 20 à 30% de la capacité habituelle a disparu, pour protéger de l'épidémie.
Des bars clandestins
Le problème selon Christophe Périquet, c'est que la fermeture des bars engendre d'autres rassemblements, rendant obsolète la fermeture des débits de boissons. "Ce sont des choses non-souhaitables : des bars clandestins ou des locations AirBnB où des gens se retrouvent pour faire la fête. Alors que nous, nous savons comment les gérer."
Les restaurateurs payent-ils les quelques mauvais élèves qui exercent dans le secteur ? "Ce serait vraiment nous punir alors qu'il n'y en a que très peu. Maintenant, c'est à l'Etat de prendre ses précautions et de fermer ceux qui ne jouent pas le jeu." Quoiqu'il en soit, cette décision serait un énième caillou dans la chaussure des professionnels de la restauration. Après les 3 mois de confinement, une nouvelle perte sèche serait dévastatrice. Selon l'Umih, 20 à 30% des établissements pourrait mettre la clef sous la porte en France, soit 250 000 emplois menacés. Et la Moselle pourrait suivre la même trajectoire.
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