Les conditions de licenciement refusées chez Repetto
Les services de l'Etat retoquent le plan de Sauvegarde de l'Emploi proposé par le fabricant de chaussures. Il souhaite supprimer 51 postes en France dont une trentaine en Périgord Vert dans l'usine de Saint-Médard-d'Excideuil.
La Dirrecte (la direction des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi) refuse le plan de sauvegarde de l'emploi présenté par Repetto. Selon la CFDT, "la Dirrecte estime que compte tenu du bassin d'emploi réduit dans la région et des moyens de trésoreries de l'employeur, il n'est pas assez généreux pour le reclassement, la formation et dans l'aide à la création d'entreprises".
Le fabricant de chaussures emploi 240 personnes en France dont 140 en Dordogne dans son usine de Saint-Médard-d'Excideuil en Périgord Vert. Il souhaite supprimer 51 postes dont 34 en Dordogne.
En novembre dernier, les négociations ont échoué avec le syndicat de la CFDT car il estimait que les conditions de départ et de reclassement n'étaient pas suffisantes pour les salariés qui allaient être licenciés. Un avis partagé par les services de l'Etat.
Cette décision donne un peu plus de temps aux salariés de Repetto mais la direction peut représenter un nouveau plan de sauvegarde de l'emploi dans les jours à venir.