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Les expulsions locatives baissent en Côte-d'Or
130 personnes ont été expulsées de leur logement en Côte-d'Or en 2018, un chiffre en baisse depuis 10 ans selon les services de la Préfecture qui font le bilan à l'occasion de la trêve hivernale.

La trêve hivernale des expulsions locatives débute ce jeudi premier novembre en Côte-d'Or et durera jusqu'au premier avril. L'occasion de faire le point sur les expulsions de ce printemps et de cet été 2018 : 130 expulsions ont été dénombrées dans le département, un chiffre en baisse constante depuis 10 ans selon la Préfecture.
"C'est avant tout dû au travail de négociation en amont, se félicite Nicolas Nibourel, le directeur départemental de la cohésion sociale, nous nous sommes réunis 120 fois cette année avec tous les acteurs du secteurs, et avec les familles concernées pour essayer de régler les situations en amont de l'expulsion". 1300 familles ont reçues un "commandement de payer à la base", seulement 10% ont finalement été expulsées.
Le profil des expulsés a aussi évolué "on retrouve bien sûr beaucoup de parents isolés, aussi d'hommes sans emploi, mais de plus en plus de personnes qui ont un salaire", ajoute Nicolas Nibourel. Les trois quarts des expulsions ont été opérées dans l'agglomération dijonnaise, la grande majorité concerne des personnes entre 30 et 50 ans.
Des aides pour les locataires et les propriétaires
"Aujourd'hui la procédure peut être très longue, déplore Dominique Clémang, la bâtonnière du barreau de Dijon, c'est pourquoi toute l'année, même pendant la trêve hivernale, nous mettons en place un service d'aide juridique pour les locataires expulsables principalement mais aussi pour les propriétaires". Ce service créé au printemps dernier mobilise en permanence deux avocats dijonnais. Chaque vendredi d’audience, un avocat accueillera les personnes qui le souhaitent à la Maison de l’avocat – face à la cité judiciaire –, de 9 à 11 heures. L’un de ses confrères sera dans la salle d’audience pour orienter les justiciables et les informer de la permanence.
Par ailleurs un numéro vert a été créé par le gouvernement, c'est le 0805 160 075, vous pouvez aussi vous rendre sur le site de l'Agence Nationale pour l'Information sur le Logement (ANIL).