Les foires et les salons professionnels vont pouvoir reprendre dès le 1er septembre

Voilà une nouvelle rassurante pour les professionnels de l'événementiel, annoncée par le ministre délégué au Commerce extérieur et à l'attractivité, Franck Riester ce lundi. Les foires et les salons professionnels annulés ou reportés en raison de l'épidémie de coronavirus vont pouvoir reprendre à partir du 1er septembre, a annoncé le ministre.

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Pas de jauge limite, mais des consignes de sécurité sanitaire

Tous les sites vont pouvoir rouvrir, y compris ceux qui accueillent plus de 5 000 personnes. Cela veut dire que théoriquement, à l'automne, le Mondial de l'auto à Paris, ou les foires internationales de Marseille ou de Bordeaux peuvent se tenir. 

Le tout en respectant les "consignes de sécurité sanitaires", souligne Franck Riester, après avoir reçu différents représentants du secteur au Parc des expositions de la porte de Versailles, à Paris. "Bien évidemment, cela évoluera peut-être en fonction de l'évolution de l'épidémie" tempère le ministre. 

On peut désormais considérer que nos événements vont rouvrir au 1er septembre, ce n'était pas gagné

Avoir une date est un immense soulagement pour les entreprises qui chiffrent leurs pertes en milliards d'euros. La reprise devenait urgente, puisque le secteur est essentiel à la relance économique ; les salons et les foires sont des vitrines à l'international pour les entreprises. "On est très satisfait de ces annonces. On peut désormais considérer que nos événements vont rouvrir au 1er septembre, ce n'était pas gagné", s'est réjoui le directeur général de Viparis, Pablo Nakhlé Cerruti, qui gère neuf sites à Paris et autour, dont les parcs des expositions de la Porte de Versailles, de Villepinte ou du Bourget.

34 milliards d'euros générés par l'activité de ces foires et salons

Il va falloir désormais convaincre les clients et les exposants de revenir.  Les échanges avec les représentants de la filière ont porté "sur les modalités spécifiques d'accompagnement de ce secteur dans le plan de relance, notamment le dispositif qui vise à identifier, convaincre des professionnels de venir". Ce qui risque d'être compliqué pour ceux qui viennent de l'étranger. 

"L'idée c'est de trouver des leviers pour mieux identifier, attirer et accueillir les professionnels du monde entier dans nos salons et foires internationaux en France. On a discuté de différents outils possibles et on va en parler notamment jeudi" lors d'un Conseil stratégique de l'export avec le ministre de l'Economie Bruno Le Maire et le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian, a-t-il détaillé, en soulignant que 30% du PIB français provient d'activités liées à l'export.

"C'est un secteur d'activité essentiel à la relance (...) Pour qu'elle porte un maximum de fruits, la relance doit pouvoir être une relance de commerce extérieur et d'activité à l'international", a insisté Franck Riester.  Selon lui, 34 millions d'euros directs et indirects sont générés par l'activité de ces foires et salons professionnels.