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Les fortunes diverses des food trucks en Berry pendant la pandémie

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Les food trucks (camions restaurants) échappent à la fermeture qui frappe les restaurants traditionnels, accueillant leurs clients en salle. Depuis le début de la pandémie, ceux qui se sont lancés en Berry connaissent des fortunes très diverses.

Patrick et Maryline Augay devant le Cuistotruck Patrick et Maryline Augay devant le Cuistotruck
Patrick et Maryline Augay devant le Cuistotruck © Radio France - Sarah Tuchscherer

Après avoir travaillé 28 ans au restaurant Chez Maurice, rue Ampère à Châteauroux, Patrick Augay s'est lancé dans une nouvelle aventure : "On est sur quatre roues maintenant" dit-il en souriant dans son camion restaurant. Ce midi, il a garé le Cuistotruck dans la zone des Chevaliers, au milieu des entreprises. Capter la clientèle privée de restaurants traditionnels, ravie de manger chaud à la pause déjeuner, le pari fonctionne jusqu'ici plutôt bien. Avec une vingtaine de menus vendus chaque jour, Patrick remplit l'objectif qu'il s'était fixé. 

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Des revenus aléatoires

Alexandre Gaulier s'est aussi lancé récemment, au cœur de l’été, après le début de la pandémie donc. Depuis, le Truck de ouf sillonne les communes de la périphérie castelroussine (Vineuil, Villers-les-Ormes, Villegongis, Chézelles) six jours sur sept. "On est parti du principe que si les gens ne pouvaient pas aller au restaurant, c'était au restaurant d'aller à eux", explique le cuisinier, spécialisé dans les burgers. Et même si le revenu est aléatoire, il ne regrette pas de s'être mis à son compte : "Je travaillais déjà dans la restauration, vu la conjoncture, même si on décidait de fermer, on ne retrouverait pas de boulot ailleurs, alors on s'accroche !"

De trente burgers par jour à trente burgers par semaine

Au volant du Roller Chips depuis trois ans, Stéphane Plancq a en revanche déjà commencé à chercher un autre emploi : "On est passé de trente burgers par jour à trente burgers par semaine. Il n'y a plus de brocantes, plus de concerts, tout ce qui apportait un plus". Le Truck gourmand, ouvert il y a six ans, lui, est à l'arrêt depuis que le couvre-feu à 18h a été généralisé. Pour son patron, Julien Duquenne, il s'agit de laisser passer l'orage pour mieux repartir ensuite. Il a pour projet de développer son activité en augmentant le nombre de communes desservies, mais seulement lorsque la situation sanitaire se sera améliorée. 

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