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Clermont-Ferrand : les deux repreneurs des ACC seront connus le 30 octobre

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Ce jeudi, le tribunal de commerce de Clermont-Ferrand auditionnait les quatre potentiels repreneurs de l'usine ACC. Le 30 octobre prochain, les deux retenus seront connus.

Le site des ACC à Clermont-Ferrand
Le site des ACC à Clermont-Ferrand © Radio France - Emmanuel Moreau

La décision sera rendue publique le 30 octobre. Ce jeudi, les quatre candidats à la reprise de l'entreprise ACC de Clermont-Ferrand, étaient auditionnés par le tribunal de commerce. Il s'agissait de Bombardier et TTH pour la reprise de la partie ferroviaire, et de Cegelec-Defense et NSE pour la branche ingénierie-système. 

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Mardi, les salariés ont exprimé leur préférence pour le duo TTH et Cegelec-Defense. "Pour la branche ferroviaire on a le choix entre une intégration dans un grand groupe (Bombardier, NDLR_), sans représentation spécifique avec tous les risques qui peuvent aller avec. Et le choix d'un petit industriel_ (TTH, NDLR), qui apporte son argent personnel et qui a des idées très précises du fonctionnemen__t. C'est le projet industriel qui a déterminé ce choix", justifie Jean-Louis Borie, avocat des ACC. 

Et de l'autre côté, le choix de Cegelec-Defense s'explique par l'ouverture à l'international, les perspectives de développement et le maintien des emplois. 

A la sortie de l'audience, Anthony Vedeau est plutôt serein. "On arrive à la fin d'un long processus et d'un long combat pour les salariés d'ACC. C'était l'ultime journée du cycle de décision. On attend avec impatience le délibéré. ", déclare-t-il.

L'après délibéré

Quelque soit le repreneur, des suppressions de postes sont annoncées, au sein de la branche ferroviaire. Selon l'investisseur, il y aurait entre 47 et 52 postes en moins. Alors que va-t-il se passer une fois le repreneur connu ? "C'est une période toujours très compliqué", lance Jean-Louis Borie. "Il y a une période d'entrée en jouissance quasiment immédiate par les repreneurs des lieux. Il va falloir malheureusement mettre en place le plan social, donc faire en sorte que ceux qui restent sur le carreau soient le moins nombreux possible, et dans de moins mauvaises conditions possibles."

En attendant : "on va arrêter de dormir pendant six jours et on va avoir une décision qui va nous sortir par le haut de cette situation", conclut Anrthony Vedeau.

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