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Les soignants de Clinalliance en grève à Pierrefitte-sur-Seine

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Les soignants de la clinique privée Clinalliance à Pierrefitte-sur-Seine sont en grève depuis le 29 mai. Ils dénoncent leurs conditions de travail et réclament une augmentation des salaires.

Les salariés de la clinique Clinalliance en grève à Pierrefitte-sur-Seine le 30 mai 2019
Les salariés de la clinique Clinalliance en grève à Pierrefitte-sur-Seine le 30 mai 2019 © Radio France - Hajera Mohammad

Ils se sont rassemblés en groupe devant la clinique ce jeudi matin. Plusieurs dizaines de  salariés (sur 120) de la clinique privé, Clinalliance, à Pierrefitte-sur-Seine (Seine-Saint-Denis) sont en grève depuis le 29 mai.

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Un manque de moyens

Les grévistes dénoncent leurs conditions de travail et réclament des augmentations de salaire. Martine Guicheron, infirmière depuis 10 ans dans cette clinique et déléguée CGT, déplore le manque de matériel médical, "avec des tensiomètres qui ne fonctionnent pas et des lève-malades en panne", mais selon elle, il manque auss_i "des verres, des assiettes, des petites cuillères pour nourrir les patients"_.  

Fouka, aide-soignante depuis sept ans, n'a pas vu d'augmentation de salaire depuis son arrivée à la clinique : "Je touche 1282 euros, j'ai le même salaire qu'une aide-soignante tout juste diplômée". Et contrairement au personnel des hôpitaux publics, "ici on a aucune prime", ajoute sa collègue, Suzanne.

Augmenter les salaires

Les salariés en grève ont pu compter sur le soutien de Stéphane Peu, le député (PCF) de Seine-Saint-Denis a demandé des garanties au PDG du groupe qui dirige les cliniques Clinalliance. François Bouniol a fait le déplacement sur place pour rencontrer les salariés**. Il affirme que tout le matériel nécessaire est disponible**, "avec des tensiomètres tout neuf". Quant aux grévistes qui réclament une augmentation de 200 euros bruts sur les salaires les plus bas (ceux des aide-soignants, brancardiers, chargés d'accueil), c'est impossible selon François Bouniol : "Dans cet établissement, nous n'avons pas assez de chiffre d'affaires. Ils demandent 200 euros, mais si c'est pour fermer la maison ou la mettre en faillite, ce n'est la bonne solution pour personne". 

Les salariés de la clinique Clinalliance en grève à Pierrefitte-sur--Seine le 30 mai 2019
Les salariés de la clinique Clinalliance en grève à Pierrefitte-sur--Seine le 30 mai 2019 © Radio France - Hajera Mohammad

Pas sûr que cette explication calme les esprits des employés en grève. Ils reprennent le mouvement dès ce vendredi

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