Licenciements au casino Barrière de Biarritz: une perte de 600 000 euros lors du dernier exercice
Les syndicats ont dénoncé les 4 licenciements au casino Barrière de Biarritz, en fustigeant un effet d'aubaine en raison de la crise sanitaire. La direction répond par les chiffres: une perte de 600 000 euros enregistrée lors du dernier exercice en raison de la fermeture de l’établissement.
La réaction de la direction du casino Barrière de Biarritz ne s'est pas fait attendre. Au lendemain de la mobilisation des syndicats FO, CFDT et CFE-CGC pour s'opposer à un plan de quatre licenciements ( trois en janvier et un autre plus tard ), Le directeur de l’établissement a tenu à s'expliquer. Fabrice Bastien souligne combien les deux confinements en raison du Covid, ont pesé lourd dans les finances du casino. "Avec une perte nette de 600 000 euros lors du dernier exercice, entre octobre 2019 et octobre 2020, le situation est catastrophique". Les mesures de suppressions de postes sont donc liées à la situation économique.
Fabien Bastien directeur du casino de Biarritz: "Chaque mois de fermeture engendre une perte de 350 000 euros"
100 millions d'euros de pertes au plan national
Selon la direction du casino chaque mois de fermeture entraîne une perte de 350 000 euros, et la situation va empirer si les établissements ne rouvrent pas à la fin du mois de janvier comme l’espère la profession. Au plan national 60 postes vont être supprimés. Là aussi la situation financière est tendue explique Fabrice Bastien. "Les pertes s’élèvent à 100 millions d'euros" déplore le directeur qui a fait toute sa carrière dans le groupe Barrière. L’été dernier les tables de jeux et les machines à sous ont pu rouvrir mais "30% des clients ne sont pas revenus" souligne le directeur.
Les syndicats dénoncent un effet d'aubaine
Lundi 28 décembre, ils étaient une quarantaine d’employés du casino de Biarritz, près de la moitié du personnel, à manifester devant les portes de l’établissement. Ils protestent contre l’annonce de quatre Licenciements: 2 employés aux jeux, une attachée commerciale et une assistante de direction. Les syndicats réfutent l’argument économique et parlent d’un "effet d’aubaine".
Alain Binsonno-chef de parties voila 35 ans qu'il est dans la boite et aujourd'hui, licencié, il en a gros sur la patate