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Nintendo Switch : l'UFC-Que Choisir dépose plainte pour "obsolescence programmée"

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L'organisation de défense des consommateurs UFC Que Choisir a décidé déposer plainte ce mardi pour "obsolescence programmée" contre le fabricant de la console de jeu vidéo Switch, Nintendo. Elle l'accuse de commercialiser des manettes de jeu tombant très rapidement en panne.

L'UFC Que Choisir accuse Nintendo de commercialiser des manettes Switch tombant très rapidement en panne (illustration). L'UFC Que Choisir accuse Nintendo de commercialiser des manettes Switch tombant très rapidement en panne (illustration).
L'UFC Que Choisir accuse Nintendo de commercialiser des manettes Switch tombant très rapidement en panne (illustration). © Maxppp - Julian Stratenschulte/dpa/picture-alliance/Newscom

Après avoir dénoncé "des dysfonctionnements affectant les manettes Switch" en novembre 2019, l'UFC-Que Choisir a décidé de saisir la justice. L'association de défense des consommateurs porte plainte contre Nintendo pour "obsolescence programmée". Elle affirme avoir recueilli "plus de 5.000" témoignages "en seulement 48 heures" dénonçant "une panne récurrente" de la manette, qui "subit des mouvements fantômes inopinés, qui empêchent les consommateurs d'utiliser correctement leur console de jeux".

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Saisi par Que Choisir, le PDG de Nintendo France s'était engagé en janvier 2020 "à réparer les manettes même hors garantie", mais les signalements auraient continué d'affluer auprès de l'association avec "65% de consommateurs victimes qui ont constaté cette panne moins d'un an après leur achat".

Jusqu'à deux ans d'emprisonnement

Selon l'association, "deux causes sont (plus que vraisemblablement) à l'origine de la panne : une usure prématurée des circuits imprimés, et un défaut d'étanchéité qui entraîne une quantité inquiétante de débris et poussières au sein du joystick".

"Le dysfonctionnement étant connu depuis trois ans, il est indispensable que le géant nippon suive désormais un scénario curatif plutôt que correctif", estime l'organisation de défense des consommateurs qui invite le public à contacter le service après-vente de Nintendo pour "obtenir la réparation gratuite de la manette défectueuse" et met à disposition "un formulaire de signalement de refus de prise en charge" sur son site internet.

Le délit d'obsolescence programmée, créé par la loi de 2015 sur la transition énergétique et la croissance verte, est passible de deux ans d'emprisonnement et 300.000 euros d'amende, voire 5% du chiffre d'affaires annuel.

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