Nouvelle Eco : la Semaine du Golfe, un événement qui rapporte gros
La 11 ème édition de la Semaine du Golfe va se dérouler la semaine du 10 mai dans les pays de Vannes et d'Auray. Plus de 200 000 personnes, plus de 1 200 bateaux et 5 000 marins sont attendus. Le département du Morbihan a fait réaliser une étude sur les retombées économiques de ce rassemblement.
L'étude commandée par le département du Morbihan et réalisée par le cabinet GECE de Rennes, montre que cet événement a des retombées très positives pour l'économie locale dans le pays de Vannes et le pays d'Auray. Le budget dont disposent les organisateurs est d'environ 1 million et demi d'euros, dont plus de 80 % d'argent public. Le reste étant financé par des partenaires privés. "Et bien sur ce million et demi nous constatons que les retombées économiques globales pour le territoire sont de 14 millions. Cela veut dire que pour 1 euro investi nous en générons à peu près 10 et cela profite à l'économie locale du pays de Vannes et du pays d'Auray", précise Polig Belenfant, directeur général de la Semaine du Golfe.
L'impact économique est également intéressant. Sur les 14 millions injectés dans l'économie du territoire concerné par la Semaine du Golfe, c'est à dire les 17 communes participantes, la moitié provient de personnes extérieures à ce territoire. C'est mieux que le festival des Vieilles Charrues et comparable au Festival interceltique de Lorient. "Ces chiffres sont d'autant plus remarquables, ajoute Polig Belenfant, que la Semaine du Golfe est une manifestation gratuite. Il n y a pas d'entrée payante et les équipages invités ne versent pas non plus de frais d'inscription".
Mieux qu'un 15 août
Les visiteurs dépensent chacun 68 euros en moyenne : les deux tiers de cette somme vont dans les caisses des commerçants locaux. Le reste concerne l'hébergement et les dépenses faites sur les stands de la Semaine du Golfe. "Les commerçants en redemandent", raconte Polig Belenfant. "Je me souviens de l'un d'entre eux, sur le port de Vannes, lors de la première édition : il a ouvert son magasin le jeudi de l'Ascencion, oubliant que c'était un jour férié. Et bien il ne l'a pas regretté ! Beaucoup de commerçants ou de restaurateurs disent que cette semaine là ils travaillent mieux qu'un 15 août ! Espérons que cette année avec la crise sanitaire, les visiteurs soient aussi nombreux que d'habitude et que tout soit ouvert".