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Orléans : le fabricant de verres et de vaisselle Duralex placé en redressement judiciaire

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L'entreprise Duralex, à La Chapelle-Saint-Mesmin, est placée en redressement judiciaire par le tribunal de commerce d'Orléans. La faute à un litige de plusieurs millions d'euros avec un sous-traitant et aux conséquences du Covid-19, assure le PDG qui parle de "situation passagère".

Usine Duralex à la Chapelle Saint-Mesmin (Loiret) Usine Duralex à la Chapelle Saint-Mesmin (Loiret)
Usine Duralex à la Chapelle Saint-Mesmin (Loiret) © Maxppp - Arnaud Journois

L'entreprise Duralex est placée en redressement judiciaire depuis ce jeudi, indique le tribunal de commerce d'Orléans confirmant une information de la République du Centre. Basée à La Chapelle-Saint-Mesmin, dans le Loiret, le célèbre fabricant de verres et de vaisselle a initié cette procédure parce qu'elle subit des difficultés liées à l'épidémie de Covid-19 qui a contracté le marché international, très important pour Duralex, explique le PDG Antoine Ioannidès.

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Ce dernier rappelle aussi que Duralex est en conflit avec un sous-traitant français depuis 2017 dans une affaire de pièce défectueuse livrée à la société au moment de la rénovation du four principal de l'usine loirétaine. "On nous doit plus de 9 millions d'euros, mais l'affaire est devant les tribunaux et va encore prendre des mois avant d'être résolue", explique Antoine Ioannidès.

Le PDG de Duralex assure à France Bleu Orléans que ce redressement judiciaire, avec une période d'observation de six mois, est "une procédure passagère", que les salaires des 240 personnels du site de La Chapelle-Saint-Mesmin seront versés normalement, que les acquis sociaux sont maintenus, et qu'aucune suppression d'emploi n'est envisagée. 

"On est clean, le tribunal de commerce le sait et nous accompagne dans cette procédure qui va nous aider à respirer un peu", assure M. Ioannidès. Ce dernier confirme que des discussions entamées avec des potentiels repreneurs se poursuivent : "Cela ne nous empêche pas de continuer à travailler avec des repreneurs".

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