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Pau : un rassemblement en soutien aux trois salariés de Toray convoqués devant la justice

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Une soixantaine de salariés de l'usine Toray mais aussi des militants de la CGT, de Force Ouvrière et de la France insoumise se sont rassemblés ce mercredi devant le palais de justice de Pau en soutien aux trois syndicalistes convoqués par la justice pour "grève illicite".

Timothée Esprit, délégué syndical CGT chez Toray, s'adresse aux salariés à la sortie du tribunal de Pau ce mercredi Timothée Esprit, délégué syndical CGT chez Toray, s'adresse aux salariés à la sortie du tribunal de Pau ce mercredi
Timothée Esprit, délégué syndical CGT chez Toray, s'adresse aux salariés à la sortie du tribunal de Pau ce mercredi © Radio France - Soisic Pellet

"Il y en a trois qui sont devant le juge mais derrière eux, il y a tous les salariés de Toray", assure Nicolas, salarié lui aussi de l'entreprise et représentant du personnel. Ils sont des dizaines, certains avec des drapeaux de la CGT ou de la France Insoumise, à s'être rassemblés ce mercredi matin devant le palais de justice de Pau, en soutien aux trois syndicalistes assignés en justice par leur direction pour "grève illicite". 

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Important de les soutenir 

"C'est très important", ajoute Nicolas, parce que "si nous, on est pas derrière pour montrer qu'on est solidaires avec eux, ça n'a pas trop de poids vis-à-vis de la direction". Car ces délégués syndicaux sont convoqués parce qu'ils "défendent tous les salariés de Toray". 

De la peur... mais surtout de la colère 

Cette convocation devant la justice, c'est une manière de leur faire peur assurent les salariés de chez Toray. La direction, qui estime donc que le mouvement de grève lancé mi-octobre est illicite, réclame une amende de 1 000 euros par jour de grève et par personne. Mais c'est "à double-tranchant", affirme Timothée Esprit, délégué syndical CGT et lui-même convoqué. Cela provoque de la peur chez les salariés "mais aussi beaucoup de colère". 

"Cela démontre la non-humanité de l'entreprise dans sa gestion sociale", ajoute le syndicaliste. Un sentiment partagé également selon lui par les salariés non-grévistes selon lui. "On est dans un mouvement où l'on supprime des emplois et quand il y a des salariés, des syndicats, qui s'organisent pour défendre l'emploi, on les met devant un juge !"

Une décision lundi 30 novembre 

Ces trois délégués syndicaux seront fixés sur leur sort lundi prochain, le 30 novembre. Le juge doit rendre sa décision à 14h au tribunal de Pau. 

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