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Plan social chez General Electric : il vise à s'aligner sur la demande dans l'énergie, selon le PDG de GE
Larry Culp, le PDG de General Electric a donné ce jeudi une conférence de presse aux Etats-Unis, alors qu'un vaste plan social a été annoncé en France. Selon le PDG, ces coupes visent "à aligner la structure de coûts à la demande dans l'énergie".

Larry Culp, le PDG de General Electric (GE), a expliqué jeudi que la suppression prochaine de plus d'un millier d'emplois en France, principalement dans le Territoire de Belfort, sur les sites de Belfort et Bourogne, faisait partie de la volonté du groupe de réduire ses coûts pour s'aligner sur la demande dans l'énergie (turbines à gaz).
Nous avons fait un premier pas dans la bonne direction"
"Quand vous regardez le marché, vous voyez qu'il y a des surcapacités (...) c'est pourquoi ajuster notre structure de coûts en ligne avec la demande est primordial", a déclaré à l'AFP M. Culp, en poste depuis le 1er octobre, lors d'une conférence à New York. "Nous avons donc fait un premier pas dans la bonne direction en réduisant (les coûts) de 800 millions de dollars dans l'énergie l'an dernier. Les effectifs ont été réduits de 1.000 personnes depuis le début de l'année", a poursuivi le dirigeant.
Et d'ajouter : "vous avez dû lire cette semaine dans la presse ce que nous sommes en train de faire en France, où des consultations sont en cours, avec en tête des réductions d'effectifs supplémentaires". Pour M. Culp, qui n'a pas évoqué les protestations des syndicats et des partis politiques français, ces coupes visent "à aligner la structure de coûts à la demande dans l'énergie".
Trois PDG depuis 2015 et le rachat d'Alstom
Il a une nouvelle fois critiqué la décision d'un de ses prédécesseurs de racheter le pôle Energie du fleuron français Alstom, une acquisition dont le calendrier tombait mal, selon lui, et qui a grossi les capacités de GE au mauvais moment. Mais "la bonne nouvelle est que certains de ces coûts (additionnels) sont en train d'être éliminés dans le cadre de la restructuration", a-t-il enchaîné.
Depuis la finalisation du rachat d'Alstom pour 15 milliards de dollars, l'ancien conglomérat industriel américain a enchaîné les déconvenues. Il a aligné deux années consécutives de pertes et l'augmentation de sa dette a poussé les agences de notation à dégrader sa note de solidité financière. La capitalisation boursière a chuté de plus de 160 milliards de dollars en deux ans, soit les deux tiers, et le groupe a connu trois PDG depuis.
De nouvelles suppressions d'emplois en vue ?
En mettant la main sur Alstom, GE misait sur les énergies fossiles, un pari qui s'est transformé en cauchemar car l'opération est intervenue en pleine chute des prix de l'électricité de gros et de l'effondrement des commandes des turbines. Le secteur s'est en effet retrouvé en surcapacités du fait de l'augmentation du nombre de fermetures de centrales thermiques et du développement du solaire et de l'éolien, explique l'AFP.
Jeudi, M. Culp a indiqué que General Electric, qui fabrique aussi des moteurs d'avions, prévoyait de réduire de 1,6 milliard de dollars en plus les coûts dans l'énergie, sans dire s'il y aura de nouvelles suppressions d'emplois. Au total, les coûts de cette division doivent diminuer d'environ 20% dans les deux prochaines années.
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