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"On est toujours là" sont venus crier des manifestants des "gilets jaunes" devant la préfecture d'Epinal

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Entre 100 et 200 personnes ont marché du rond-point du supermarché Leclerc à Golbey à la préfecture d’Épinal dans les Vosges. Des manifestants, des "gilets jaunes", venus "faire un coucou à Monsieur le préfet pour lui dire que l'on est toujours mobilisés", selon une manifestante.

De 100 à 200 manifestants ont marché de Golbey à Epinal pour réaffirmer leur mobilisation De 100 à 200 manifestants ont marché de Golbey à Epinal pour réaffirmer leur mobilisation
De 100 à 200 manifestants ont marché de Golbey à Epinal pour réaffirmer leur mobilisation © Radio France - Hervé Toutain

Les "gilets jaunes" sont appelés désormais à se réunir pour nommer des représentants régionaux et des référents départementaux. Certains tentent donc de se structurer, en attendant sur le terrain, toujours des rassemblements à signaler ce mercredi 28 novembre : Baccarat, Blénod-lès-Pont-à-Mousson, Essey-lès-Nancy en Meurthe-et-Moselle, Darney, Gérardmer et Golbey dans les Vosges. 

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"On est toujours mobilisés" sont venus dire les manifestants

Golbey, la plus importante mobilisation dans le secteur ce mercredi, avec une marche de plus d'une centaine de "gilets jaunes" dans l'après-midi jusqu'à la préfecture à Épinal. Ils sont partis de Golbey et Chavelot pour faire entendre leur voix. 

Katia, l'une des manifestantes, la voix couverte par des slogans "Macron démission", confie être là pour "faire un coucou à Monsieur le préfet, pour lui dire que l'on est toujours mobilisés contre la hausse des prix des carburants et contre la vie chère". Katia assure qu'elle sera là aussi pour manifester samedi 1er décembre, et espère bien que l'un d'entre eux sera reçu par la préfecture. 

Marre que le président fasse le sourd, confie Grégory

Dans la manifestation, Grégory explique lui qu'il n'est "pas question de lâcher". "On veut être entendu un peu maintenant, on ne supporte pas ça que le président fasse le sourd, on restera dans la rue c'est tout". Grégory confie encore galérer 35 heures par semaine "pour des miettes". Il dit son "ras-le bol, on n'en peut plus, on ne vit pas en France avec un SMIC ou une retraite, on ne vit plus en France, on survit, et ça on ne veut plus."

"Marre de survivre avec un SMIC ou une retraite" sont venus répéter les manifestants © Radio France - Hervé Toutain

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