Rachat de Bombardier par Alstom : "le président d’Alstom France se veut rassurant"
Le président d'Alstom France Jean-Baptiste Eymeoud s'est montré "rassurant" sur les conséquences du rachat de Bombardier par Alstom en terme d'emploi pour les sites de Belfort et d'Ornans, indique ce mardi le Conseil régional dans un communiqué.
Inquiète des conséquences sur l'emploi pour les sites Alstom de Belfort et d'Ornans, après le rachat de Bombardier par Alstom, Marie-Guite Dufay, la présidente de la région Bourgogne Franche-Comté a pu s'entretenir avec Jean-Baptiste Eymeoud, le président d'Alstom France, et selon elle, "le groupe s'est voulu rassurant". Les sites de Belfort et Ornans font travailler quelque 1.400 collaborateurs.
Nouveaux marchés à l'étranger
La Région "a pu obtenir des garanties de la part du constructeur ferroviaire sur le maintien des emplois et de l’activité", indique Marie-Guite Dufay dans un communiqué. "Alstom bénéficierait de technologies additionnelles de pointe et de ressources complémentaires en R&D, lui permettant de consolider son avance en matière d’innovation dans le domaine des solutions de mobilité durable. Ce rachat ouvrirait aussi des marchés clés en Amérique, Allemagne, Royaume-Uni et en Chine".
Cet entretien a permis de parler de la stratégie d’avenir du groupe
Selon Marie-Guite Dufay, "cet entretien a permis de parler de la stratégie d’avenir du groupe". "Le ferroviaire, c’est la mobilité en devenir à travers le monde, les futures commandes ne peuvent qu’être profitables pour les sites d’Alstom de notre région et l’ensemble de la sous-traitance, c’est toute la filière régionale qui y gagnera", estime encore la présidente de Région.
Le constructeur ferroviaire français Alstom a annoncé lundi 17 février avoir signé un protocole d'accord avec Bombardier et la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) pour racheter 100% de Bombardier Transport, la branche ferroviaire du conglomérat canadien, pour un prix compris entre 5,8 et 6,2 milliards d'euros.