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Reconfinement : après la fermeture de ses boutiques, le Secours populaire lance un appel aux dons
Pendant le confinement, l'action du Secours populaire se poursuit. Les 21 permanences dans le Loiret restent ouvertes, mais les boutiques, considérées comme des commerces non-essentiels, doivent fermer. Cela entraîne une forte baisse de recettes pour l'association.

Le Secours populaire du Loiret continue son action pendant le confinement. L'association, qui vient en aide à près de 6.000 personnes dans le département, maintient l'ouverture de ses 21 permanences sur rendez-vous uniquement. La distribution de produits alimentaires ou d'hygiène, et le suivi des personnes en difficulté est assuré par les bénévoles.
Dans les permanences, le protocole sanitaire est strict : une personne à la fois, port du masque obligatoire et désinfection des mains. Pour limiter les brassages, le Secours populaire a mis en place une rotation des bénévoles pour en limiter le nombre dans chaque permanence.
Mais avec le reconfinement, les boutiques dites "de la solidarité" doivent fermer. Elles sont considérées comme un commerce non-essentiel. Ces boutiques permettent au Secours populaire de vendre notamment des vêtements, à un prix symbolique et donc de récolter des fonds qui serviront ensuite à l'achat de produits alimentaires et d'hygiène.
Quand nos boutiques ferment, ça a un impact important sur nos finances
"Pour donner un ordre d'idées, notre boutique principale à Saran représente entre 95.000 et 100.000 euros de recettes par an", explique Nicolas Jaffré, directeur du Secours populaire du Loiret. "Quand nos boutiques ferment, on l'a vu lors du premier confinement, ça a un impact important sur nos finances."
La fermeture des boutiques inquiète aussi, à l'approche de l'hiver, car on peut y trouver des vêtements, des chaussures, des équipements d'hiver contre une petite participation financière. "Ces boutiques sont ouvertes à tous. Certaines personnes ne sont pas bénéficiaires mais peuvent avoir un budget un peu juste pour acheter des vêtements", poursuit Nicolas Jaffré.
Cette baisse des recettes s'ajoute à une augmentation des bénéficiaires de près de 15% depuis le mois de septembre. Avec le premier confinement et le renforcement des mesures sanitaires depuis, certaines collectes n'ont pas pu avoir lieu. "Notre budget achat a déjà explosé, on a beaucoup plus de dépenses et moins de recettes. A un moment donné ça va devenir très compliqué."
Appel aux dons financiers, alimentaires et de produits d'hygiène
Résultat, à la permanence à Saint-Jean-de-la-Ruelle ce samedi, les étagères sont presque vides et la prochaine livraison ne sera pas avant mardi. Pour combler ces manques, le Secours populaire du Loiret lance un appel à la solidarité.
"On a surtout besoin de dons financiers, et j'insiste aussi sur les dons de produits alimentaires et de produits d'hygiène", détaille le directeur de l'association dans le Loiret. Un premier appel aux dons avait été lancé fin septembre et "de nombreuses personnes y ont répondu", se réjouit Nicolas Jaffré.
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