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Toussaint : à cause du reconfinement, peu d'Orléanais se rendent chez le fleuriste

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Les fleuristes sont considérés comme des commerces non-essentiels et doivent fermer leurs portes pendant le confinement. Ils ont pu rester ouverts jusqu'à la Toussaint, mais en plein cœur d'Orléans, la clientèle était en baisse ce week-end.

Devant sa boutique, Jean-Marie Ernandès a disposé plusieurs variétés de chrysanthèmes Devant sa boutique, Jean-Marie Ernandès a disposé plusieurs variétés de chrysanthèmes
Devant sa boutique, Jean-Marie Ernandès a disposé plusieurs variétés de chrysanthèmes © Radio France - Cécile Da Costa

Les fleuristes pensaient fermer boutique jeudi soir, comme tous les autres commerces dits "non-essentiels". Mais ils ont finalement bénéficié d'une dérogation jusqu'au 1er novembre, au soir, afin de pouvoir vendre leurs fleurs et plantes, pour la Toussaint notamment. 

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"On a eu beaucoup de monde le dernier jour avant le confinement, mais depuis ça s'est calmé", constate Jean-Marie Ernandès, artisan fleuriste dans la rue de Bourgogne, à Orléans. Malgré le manque de clients, c'est tout de même un soulagement d'avoir pu ouvrir pour le week-end. "C'est pas la fête la plus importante pour un fleuriste de centre-ville, mais ça reste un bon week-end." 

Jean-Marie Ernandès tient la boutique "Le fleuriste est dans la cour" à Orléans
Jean-Marie Ernandès tient la boutique "Le fleuriste est dans la cour" à Orléans © Radio France - Cécile Da Costa

Ce qui inquiète le fleuriste, c'est la fermeture imposée par le gouvernement à partir de lundi. "A partir du 15 novembre, il y a cette période de décoration des vitrines dans les autres commerces", poursuit Jean-Marie Ernandès. "Ça représente 25% de mon chiffre d'affaires." Déjà plusieurs magasins ont annulé leurs commandes. 

Si le confinement venait à se prolonger, l'artisan fleuriste s'inquiète aussi de l'arrivée des fêtes de fin d'année. "Nous les fleuristes, on travaille beaucoup au dernier moment, puisque les fleurs sont fraîches", explique-t-il. "Mais la période des fêtes est très importante pour nous."

Livraison et drive pendant le confinement

Pour limiter la casse, Jean-Marie Ernandès a tout prévu dans sa boutique "Le fleuriste est dans la cour". Comme pour le premier confinement, il met en place un système de drive : les clients peuvent commander leurs bouquets par téléphone ou en ligne, et venir les récupérer devant le magasin. "Pendant le confinement je livre aussi sur Orléans et toute l'agglomération", ajoute le fleuriste, qui transporte notamment des fleurs dans les Ehpad à la demande de certains clients. 

Pour faire face à ce "deuxième coup dur", Jean-Marie Ernandès souligne qu'un élan de solidarité s'est déclaré depuis l'annonce du reconfinement. "On a pas mal de clients, qui venaient de temps en temps, qui sont venus plus régulièrement ou ont pris un abonnement", raconte-t-il. "On sent vraiment une envie de soutenir le commerce local"

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