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Regain d'espoir chez Steva à Bessines-sur-Gartempe, avec désormais trois repreneurs potentiels sur les rangs

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Les 107 salariés de Steva reprennent espoir à Bessines-sur-Gartempe, où leur usine d'emboutissage est toujours en redressement judiciaire. Le PDG actuel planche sur une éventuelle offre de reprise mais deux autres offres, fermes, ont été déposées ce jeudi devant le tribunal de commerce de Lyon.

Deux offres de reprise ont été formellement déposées ce jeudi pour l'usine d'emboutissage Steva, à Bessines-sur-Gartempe, et une piste interne reste envisagée.
Deux offres de reprise ont été formellement déposées ce jeudi pour l'usine d'emboutissage Steva, à Bessines-sur-Gartempe, et une piste interne reste envisagée. © Radio France - Nathalie Col

Ballotés entre vrais espoirs et fausses pistes depuis des mois, les 107 salariés de l'usine Steva, à Bessines sur Gartempe, ont finalement eu une grosse surprise ce jeudi. Deux offres de reprises fermes ont été déposées devant le tribunal de commerce de Lyon pour tenter de sauver cette usine d'emboutissage en redressement judiciaire. Elles émanent de deux candidats très différents selon le délégué Force Ouvrière du site. Elles s'ajoutent à l'hypothèse d'une reprise en interne , sur laquelle planche l'actuel PDG de Steva, Philippe Lassablière, même si ce dossier-là n'est pas finalisé. 

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Entre 80 et 100 salariés repris selon les scénarios sur la table

Les noms des candidats à la reprise n'est pas connu pour l'instant. Ils ne seront dévoilés que mercredi 3 avril, lorsque le tribunal de commerce de Lyon examine ces dossiers en détail. En attendant Bruno Grimaux, le délégué FO du site haut-viennois, livre quelques informations, comme le nombre de salariés potentiellement repris. _"Une offre propose de reprendre 100 personnes et ne pose pas de clauses suspensives à la SCI, ils sont donc prêts à payer le loyer."_Cette question du loyer de l'usine est pourtant un point d’achoppement récurrent, tant les prétentions de la société civile immobilière sont élevées. Pour Bruno Grimaux, ça semble donc un peu trop beau. D'autant que ce candidat n'a pas visité l'usine, ni vu aucun représentant. 

Le syndicaliste se montre donc plus intéressé par l'autre offre, qui envisage pourtant de ne reprendre que 80 personnes, voire 90 en fonction des discussions à venir. Ce candidat-là a l'avantage de travailler déjà dans le secteur automobile et les premiers échanges ont fait très bonne impression à Bruno Grimaux, qui reste toutefois prudent.

Les discussions vont se prolonger pour tenter de sauver l'usine et limiter la casse sociale

Après le dépôt de ces deux offres, le comité d'entreprise s'est réuni ce vendredi à Bessins-sur-Gartempe, puis les salariés de Stéva ont participé à une réunion d'information. Un appel à été lancé pour connaitre les volontaires au départ. "A priori il y a des candidats mais il faut qu'ils se fassent connaitre rapidement" précise Bruno Grimaux. Le délégué Force Ouvrière est bien conscient qu'il y aura de la casse pour sauver le site mais qui espère limiter au maximum les licenciements secs.

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