Repetto envisage de supprimer 51 postes, dont 31 à l'usine de Saint-Médard-d'Excideuil en Dordogne
Le célèbre fabricant de chaussures Repetto, dont l'usine est située à Saint-Médard-d'Excideuil en Dordogne, envisage de supprimer 51 postes en France, dont 31 au sein de l'unité périgourdine. Les négociations entamées avec les syndicats doivent s'achever ce vendredi.
Spécialiste des articles de danse et des chaussures de luxe, Repetto envisage de supprimer 51 postes en France ont annoncé ce mardi 10 novembre nos confrères du journal Sud-Ouest. Dont 31 à l'usine de production de Saint-Médard-d'Excideuil confirme Angélique Seignouret, déléguée syndicale CFDT au sein de l'entreprise. Les autres concerneraient les boutiques de la marque situées sur le territoire national.
Angélique Seignouret, déléguée syndicale CFDT, juge les propositions de la direction insuffisantes
La CFDT évoque des licenciements
Il ne s'agit pas de suppressions de postes, précise Angélique Seignouret, mais bien de licenciements. Agent de maîtrise polyvalente au sein du site périgourdin qui emploie 140 personnes, elle avoue ne pas avoir été surprise par ces annonces faites au mois d'octobre. "Cela fait bien trois ans que les commandes ne sont pas au rendez-vous et que l'activité est en baisse, confie-t-elle, et on savait que cela allait arriver. Le confinement et la situation sanitaire n'ont fait qu'accentuer les choses et nous y sommes arrivés".
Angélique Seignouret, déléguée syndicale CFDT, désemparée par les propositions de la direction
Des négociations difficiles
Les négociations arrivent à la fin, le PSE devant être signé le vendredi 13 novembre par les organisations syndicales. Mais pour la CFDT, le plan de sauvegarde de l'emploi n'est pas acceptable en l'état. "On ne peut pas dire que ce soit sur la bonne voie commente la syndicaliste. 31 personnes dans un secteur rural comme Saint-Médard-d'Excideuil, il va falloir que les gens retrouvent du travail, les reclasser, faire des formations, et pour l'instant, ce qu'on nous propose n'est pas ce qu'on attend! On nous propose pas grand chose, pour ne pas dire rien, le minimum légal. Ce n'est pas valorisant pour les salariés qui ont donné du temps à la société et qui ne sentent pas valorisés. C'est complètement aberrant, et je ne pensais pas qu'on en arriverait-là conclut-elle".
Contacté par France Bleu Périgord, le PDG de la société n'a pas répondu à nos sollicitations.