Rugby : l'avenir du Biarritz Olympique reste incertain
Le clan des Hong Kongais a pris acte de la décision du duo Ledoux-Gufflet de jeter l'éponge. Ils restent néanmoins dans l'attente des formalités juridiques. Rien n'est acté et le temps presse.
Enthousiastes, motivés et impatients "d'écrire de nouvelles pages" du BO, les "Hong Kongais" (Louis-Vincent Gave, Jean-Baptiste Aldigé et Jean-Jacques Netter) n'ont pas pour autant encore pris les rênes du club rouge et blanc. Si Bruno Ledoux et Benjamin Gufflet entendent leur "offrir " leurs parts , rien n'est pour l'instant officiel. Les mots ont été lâchés, mais rien n'est acté. Et les deux hommes sont restés muets toute la journée ce jeudi. Ce qui a soulevé quelques doutes. Parce que le temps presse. Le club est sous le coup d'une rétrogradation financière en Fédérale 1. Il a jusqu'à mardi pour faire appel. Pour les Hong Kongais, il est donc "nécessaire de procéder aux formalités juridiques (...) d'ici la fin de la semaine".

Le personnel administratif du club, en grève depuis 3 jours, n'a reçu aucune notification, pas plus que les supporters. Le duo Ledoux-Gufflet suggère pourtant à Louis-Vincent Gave "qu'ils seraient heureux que tout ou partie desdites parts reviennent, à titre gracieux, aux cinq clubs de supporters". Pour AUPA BO, cela ressemble à une simple sortie médiatique, d'autant que l'association assiste déjà aux assemblées générales du club en tant que petit actionnaire. Les supporters d'AUPA BO, toujours sceptiques, ont prévu de se rassembler à Aguiléra ce vendredi à 18h.
