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Saint-Berthevin : les syndicats de Tenneco s'inquiètent pour l'avenir des salariés mayennais

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Une trentaine de salariés ont débrayé ce mercredi matin, à l'entreprise Tenneco à Saint-Berthevin (Mayenne). Inquiets par la séparation des activités de production et de distribution du groupe, les syndicats redoutent des suppressions de postes.

Les salariés de Tenneco ont débrayé ce mercredi matin sur le site de Saint-Berthevin à l’appel de la CGT et de la CFTC.
Les salariés de Tenneco ont débrayé ce mercredi matin sur le site de Saint-Berthevin à l’appel de la CGT et de la CFTC. © Radio France - Pauline Pennanec'h

Une trentaine de salariés ont décidé de débrayer ce mercredi matin, devant le site de Tenneco-Laval, à Saint-Berthevin (Mayenne), alors que le fabricant de systèmes d'échappement a annoncé la séparation de ses activités de productions et de distribution. À terme, la CGT redoute des suppressions de postes. 

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"La direction n'en a rien à faire des salariés"

Au total, 64 salariés de l'entreprise "sont concernés par un transfert de leurs contrats de travail chez la nouvelle entreprise qui a pour nom Driv", une filiale de Tenneco, dont les sites sont situés à Fameck dans le nord-est de la France, ou en Belgique : "On demande à avoir une véritable vue sur Driv, pour savoir comment est-ce qu'ils vont fonctionner", selon Gérard Brion.. est délégué syndical CGT à Tenneco-Laval. "On veut des certitudes, pour nous dire que non, il n'y aura pas de licenciements, sauf qu'on sait très bien que ce n'est pas vrai."

Quand il y a fusion et réorganisation, il y a toujours des licenciements

"La direction n'en a rien à faire des salariés", dénonce Gérard Brion. "On sait que les décideurs sont beaucoup plus haut, mais on demande à la société qu'ils proposent des contrats de travail aux personnes concernées, avant de faire leur transfert sur Driv. À l'heure actuelle, on a plein d'intérimaires, il y a de la place pour tout le monde", réagit-il, ému.

"On est dans le flou"

Claude, salarié chez Tenneco depuis 25 ans, fait partie des 64 salariés mayennais qui vont devoir travailler pour Driv : "On est dans le flou. On est un peu en colère aussi, parce que quand on ne sait pas ce que sera fait demain, on ne sait pas comment se retourner."

Des salariés de Tenneco Rennes étaient à leurs côtés, devant le site, alors que leur usine fermera au troisième trimestre 2019 : "Tout est au vert, même les clients sont très contents de ce qu'on fait. On a vraiment fait le dos rond pour qu'on puisse avoir les projets suivants, mais ça ne nous a pas servi", affirme Vincent Charlès, syndicaliste CGT à Rennes. La direction de Tenneco-Laval, "en formation en Allemagne", était injoignable.

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