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RETRO 2017 : le long combat des anciens salariés de la Seita de Riom
Un peu plus d'un an après l'annonce de la fermeture du site Seita de Riom, 140 des 239 salariés ont reçu leur notification de licenciement. Etat des lieux avec le secrétaire du comité d'entreprise.

Triste cadeau de Noël pour les ex-Seita de Riom. Un peu plus d'un an après l'annonce de la fermeture de leur usine de cigarettes, le 29 novembre 2016, les premières lettres de licenciement sont arrivées. Sur 239 salariés, 140 ont déjà reçu leur notification de licenciement. "Une cinquantaine sont dans le processus, potentiellement, de reclassement interne". Stéphane Allègre, secrétaire du Comité d'entreprise ne se fait guère d'illusions : "Au sein de la Seita, il reste le site du Havre, un centre de logistique, mais il n'y a que quelques postes. Il y a aussi des postes de reclassement dans les filiales d'Imperial Tobacco". Encore faut-il vouloir déménager : déplacer les salariés au gré des fermetures d'usine est devenue une triste habitude du groupe britannique.
Certains ex-Seita sont aussi rentrés dans le congé de reclassement proposé dans le cadre du Plan de sauvegarde de l'emploi. "Une trentaine ont attaqué des formations", confirme Stéphane Allègre. Une trentaine de pré-retraites ont aussi été validées. "Financées à 100% par l'entreprise. C'est pas la collectivité qui paie ça, c'est déjà pas mal. Ils vont quand même cracher dans le plan social pas loin de 100 millions d'euros... il y a de l'argent quoi !"
Une fois tous les avis de licenciement reçus, les syndicats ont l'intention de contester en justice le motif de licenciement économique. Dans le décompte, il y a également une quarantaine de salariés engagés dans le projet de reprise de l'activité via une Scop. Le souci : Imperial Tobacco a refusé de leur céder les machines et les fabricants d'outils qu'ils ont contactés ne donnent pas suite.
Une reprise du site toujours en négociation
Le site Seita de Riom a fermé l'été dernier mais que vont devenir ces huit hectares ? "Il y a un contact sérieux pour un repreneur", confirme Stéphane Allègre. "Il implanterait une activité industrielle, hors tabac. Ce serait des panneaux isolants de mobil-home... mais on a de fortes inquiétudes sur la validité de ce projet." En effet, Imperial Tobacco demande 8 millions d'euros pour ce site et a fait savoir qu'il ne descendrait pas sous les 4 millions. La direction dit qu'elle devrait y voir plus clair début 2018.
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