Sites General Electric : "Ni Belfort, ni Bourogne ne fermeront" assure Damien Meslot
Les élus du Territoire de Belfort étaient reçus ce lundi à Bercy par le ministre de l'Économie Bruno Le Maire au sujet de la situation des sites General Electric de Belfort et Bourogne. Selon le maire de Belfort, l'État leur a assuré que les deux sites ne fermeraient pas.

Quel avenir pour les salariés de GE ? Alors qu'un plan social est redouté par les syndicats sur les sites GE de Belfort et Bourogne, une nouvelle réunion avait lieu ce lundi entre le ministre de l'Économie Bruno le Maire et les élus locaux (Damien Meslot, maire de Belfort, Florian Bouquet, président du département et Marie-Guite Dufay présidente de la région Bourgogne Franche-Comté).
On travaille à trouver des solutions"
Selon le maire de Belfort, Damien Meslot, l'État a assuré aux élus locaux que les sites ne fermeraient pas. "Ni Belfort, Ni Bourogne ne fermeront", mais "ça ne veut pas dire qu'il n'y aura pas de plan social, donc nous allons nous battre jusqu'à l'annonce pour ce que ce plan soit le moins important possible", a-t-il déclaré sur France Bleu Belfort Montbéliard.
"Ni Belfort ni Bourogne ne fermeront"
Une grande partie des 50 millions d'euros pour Belfort ?
Autre assurance apportée par le gouvernement : la très grande majorité de l'amende qui sera payée par General Electric pour ne pas avoir créé 1.000 empois devrait être consacrée à Belfort. Une enveloppe de 50 millions d'euros va être débloquée pour financer des projets de réindustrialisation des sites de General Electric. GE emploie quelques 3.860 salariés dans le Territoire de Belfort, dont 1.800 dans la branche "Gas Power System", où sont fabriqués turbines et centrales à gaz.
Aéronautique et grand carénage
Lors de la réunion à Bercy, l'un des points évoqué a également été la diversification dans l'aéronautique. "Au début, GE avait plutôt fermé la porte à cette diversification, aujourd'hui il semble qu'on pourrait récupérer un certain nombre d'activités aéronautiques sur Belfort", a précisé Damien Meslot. L'autre piste envisagée par le gouvernement est celle du grand carénage : l'entretien des centrales nucléaires pourrait être assuré par les salariés de GE.
"Et enfin le ministre a demandé à GE de pouvoir reconvertir des emplois qui auront été supprimés sur la partie gaz, dans la partie nucléaire sur le site de Belfort, et également à rencontrer Henri Poupart-Lafarge le PDG d'Alstom, pour voir si Alstom Transports pourrait reprendre un certain nombre de salariés qui pourraient être concernés par le plan social", a encore expliqué Damien Meslot.
