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Télétravail : un fauteuil, c’est comme une paire de chaussures, il faut l’essayer
Pas de ruée dans les magasins d’informatique, ni chez les vendeurs d’encre pour imprimante, mais pour ce troisième confinement partiel avec obligation de télétravail, on essaye les fauteuils de bureau. Depuis près de deux ans, c’est un objet prisé et ça devrait continuer.

Monter, descendre, tester le maintien des lombaires et l’appuie-tête, la douzaine de fauteuils en exposition dans ce magasin de la banlieue de Nancy voit passer des paires de fesses…
Des télétravailleurs qui veulent essayer avant d’investir dans un « outil de travail » qui leur permet de rester vissés six à huit heures par jour devant un écran à la maison sans craindre les douleurs musculaires et le mal de dos.
Modèle cuir et remboursement
Depuis près de deux ans, Agnès Claudot, la responsable du magasin Papeterie la Sorbonne Plein Ciel à Essey-les-Nancy voit défiler les candidats à la bonne assise quotidiennement. Et si on peut acheter une imprimante sur internet, pour le siège de bureau, il vaut mieux le tester avant d’investir : « un fauteuil, c’est comme une paire de chaussures, il faut l’essayer » avoue la vendeuse qui met à l’aise son client en position quasi horizontale « pour une pause détente ».
Avec des modèles allant de moins d’une centaine d’euros à plus de 600 euros avec cuir et moult réglages. Certaines entreprises offrent un forfait pour s’équiper, d’autres remboursent sur factures et Joseph et Schela voient passer des télétravailleurs lassés de passer des heures sur une chaise de salon. C’est l’équipement indispensable mais les imprimantes avec scanner, le papier et les cartouches font aussi partie de l’attirail du télétravailleur.
Mais la ruée vers les ordinateurs ou le fameux deuxième écran, « c’était plus au premier confinement » avoue un vendeur de matériel informatique de Nancy qui voit davantage de « gamers » que de télétravailleurs.