Toujours pas d'issue au mouvement de grève chez Eurenco à Sorgues
Les salariés d'Eurenco à Sorgues poursuivent leur mouvement de grève. Le fabricant d'explosifs militaire est en proie à des mouvements sociaux depuis quatre ans sur ses sites de Sorgues (Vaucluse) et Bergerac (Dordogne). Aucune solution n'est encore trouvée, même après la nomination d'un médiateur.

À l'appel de la CGT, une majorité de salariés d'Eurenco à Sorgues a débrayé encore cette semaine et doit remettre le couvert ce week-end. Des grèves se succèdent depuis neuf mois. Le préfet de Vaucluse a nommé un médiateur le 11 octobre dernier. Il s'agit du directeur départemental de la Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi. Aucune solution n'a été trouvée à ce jour pour sortir du conflit.
Les syndicats réclament une grille de salaire spécifique et la prise en compte des horaires de travail. Pour ceux qui travaillent la nuit, la CGT demande une hausse de la prime de nuit, même chose pour la prime du samedi. Certains salariés n'ont qu'un week-end non-travaillé par mois.
Eurenco fournit les armées françaises. L'entreprise compte deux sites de production : Sorgues dans le Vaucluse et Bergerac en Dordogne, également en grève. Le site vauclusien compte 250 salariés et une cinquantaine d'intérimaires. La grève va se poursuivre par tranche de 24 heures. La CGT demande un rendez-vous en urgence avec le préfet.