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Toul : quel avenir pour l'ancien site industriel Kléber après la fermeture d'Acticall ?
Ce 31 janvier, à Toul, l'entreprise Acticall ferme définitivement ses portes, neuf ans après son implantation. Alors que le centre d'appel avait bénéficié des aides de l'Etat pour s'installer en 2009 sur l'ancien site Kléber, et embaucher 192 salariés, une page se tourne pour "l'Espace K".

Neuf ans après son implantation sur l'ancien site industriel Kléber, le centre d'appel toulois Acticall met officiellement la clé sous la porte mercredi 31 janvier.
Avec d'autres entreprises, Acticall s'était installée en 2009 pour profiter du contrat de revitalisation et des subventions de l'Etat après la fermeture de l'usine Kléber. Depuis, les 192 salariés ont été licenciés. Le président de la communauté de communes Terres Touloises a toujours du mal à digérer la pilule :
La collectivité se sent blessée par rapport à ce qu'Acticall a fait sur ce site. Ceux qui ont été oubliés sur le côté de la route, ce sont les salariés. Et c'est un peu dommage qu'un salarié soit jeté comme un Kleenex. - Fabrice Chartreux.
Aller de l'avant
Mais aujourd'hui Fabrice Chartreux veut tourner la page, "il faut regarder vers l'avant, jamais vers l'arrière". Alors quelle entreprise va remplacer Acticall ? Pour le moment, rien n'est tranché. Le bail ne prend fin qu'au 31 mars, mais l'élu est certain que les locaux vont être rapidement pourvus :
Un des avantages de ce malheur, c'est ce que c'est un bâtiment qui est propre, prêt à être réutilisé rapidement. Et ce sera plus un bâtiment tertiaire qu'un bâtiment industriel."
Un site occupé par les petites et moyennes entreprises
Douze millions d'euros ont été investis par la communauté de communes depuis 2015 pour réaménager le site. Ces efforts payent-ils ? "Il n'y aura pas de grosse révolution. On aura pas d'entreprises qui vont arriver avec 200 salariés. Mais on peut dire qu'on peut envisager un bon tiers de ce qui a été perdu par Kléber à l'époque. On sera autour de 300-350 salariés sur cette zone", estime Fabrice Chartreux.
Aujourd'hui, une vingtaine de sociétés s'est installée sur le site, et embauchent au total 200 personnes. Des chefs d'entreprises attirés par les grandes superficies, mais aussi par le projet. C'est le cas de Pierre Guyot, installé sur le site depuis 2014 :
Je suis assez admiratif de ce qui a été fait ici. C'est un site qui commence à revivre, et va continuer à se développer. Ce que j'ai apprécié, c'est le contact avec le monde économique, les entreprises autour, et très vite on rentre dans un réseau." - Pierre Guyot.
Un inconvénient ? Le prix des locaux. Stéphane Rodhain vient d'implanter son entreprise de carrosserie. "On frôle les deux millions d'euros d'investissements sur un bâtiment comme celui-là. Le fait de le remettre aux normes coûte beaucoup d'argent.".
Aujourd'hui, 80% du site est réoccupé, soit par des entreprises, soit par des prospects. La communauté de communes espère atteindre les 100% l'année prochaine.
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